Vatomandry.

Première partie : « La décision ».

Le trajet Mahanoro-Nosy Varika sur la côte Est

Vatomandry

Lors d’un séjour sur l’Est de Madagascar, nous nous retrouvons à Vatomandry afin de profiter quelques jours de l’Océan Indien. Lors de notre dernier passage, nous avions posé nos valises chez Odette qui possède quelques petits bungalows, les seuls en bord de mer d’ailleurs, sous le nom de Marovahiny. Nous en gardons un très bon souvenir. Nous décidons donc d’y retourner tout naturellement.

Mahanorao avec le Coco Beach et La Belle Plage, le restaurant de poissons.

Cyclone

Entre nos deux passages, Vatomandry a subi les assauts d’un cyclone qui a pas mal endommagé les bungalows les plus proche de la mer ainsi que la salle commune. Courageusement, Odette a commencé à remettre tout cela en état, et maintenant, l’ensemble hôtelier est prêt à accueillir les clients, reste juste la décoration  à terminer.

Les bungalows de Marovahiny.

Marovahiny

Nous passons 2 superbes journées à nous balader sur la magnifique et immense plage, profitant prudemment de la mer pour quelques bains dans les vagues qui s’échouent sur la plage. Pas question de s’aventurer plus loin que de l’eau à mi mollet..!  On se ferait happer sans s’en rendre compte. Heureusement, il est possible de se baigner sans aucun danger dans un bras du canal des Pangalanes, à un endroit ou celui-ci rencontre la mer en remontant la plage vers le nord. Nous y rencontrons d’ailleurs les collecteurs qui  attendent le retour des pirogues des pêcheurs. Odette nous régale de poissons fraîchement péchés qu’elle cuisine à merveille.

La belle plage de Vatomandry.

Mahanoro.

Nous quittons Vatomandry pour descendre à Mahanoro, à 70 km au sud. La route est bonne, sans trop de nids de poule, mais elle ne va pas plus loin que Mahanoro. Après avoir déjeuner dans une sympathique gargote, nous nous mettons à la recherche d’un hôtel, de préférence en bord de mer. Nous finissons par arrêter notre choix au Coco Beach. Un petit établissement bien propre, tenu par un Vazaha. Il n’y a que 3 bungalows, mai en bord de mer. Ils ne font pas les repas, ce qui n’est pas un problème, car nous adorons tester les restaurants locaux. En nous promenant sur la plage, nous apercevons une baraque toute bleue au doux nom de « Belle Plage », mentionnant « cuisine spéciale fruits de mer ». Exactement ce qu’il nous faut pour ce soir.

Les pêcheurs se préparent avant d’aller affronter l’Océan Indien avec leurs frêles embarcations.

 La ville

Un petit tour de ville en voiture afin de découvrir Mahanoro que nous ne connaissons pas nous occupe tout l’après midi. La rue principale est bien évidemment très animée. Nous retrouvons les bâtiments indispensables dans toutes ces petites villes : commissariat de police, le centre des impôts, un dispensaire, un bâtiment de la croix rouge, quelques gargotes, deux restaurants et, chose surprenante, un bâtiment de la « délégation du ministère de la population, de la condition féminine et de l’enfance ». Surprenant, mais en y réfléchissant, pas tant que cela.

Mahanorao avec le Coco Beach et La Belle Plage, le restaurant de poissons.

La Belle Plage

L’heure du dîner étant arrivé, nous nous dirigeons donc vers le restaurant de fruits de mer que nous avons repéré sur la plage. Une fois le seuil franchis, nous sommes surpris par le décor : outre les tables et chaises nécessaires et indispensables à l’activité de restaurant, pas mal de jouets jonchent le sol, derrière les tables, 2 lits semblent attendre que les clients soient partis pour accueillir les restaurateurs pour la nuit… et peut être même, voir sûrement pour la sieste. Un seul client, un vazaha très peu loquace qui nous confirmera cependant que c’est bien la seule adresse de Mahanoro en terme de restauration.

Les belles petites langoustes rouge ! Les meilleures.

Langouste

Je commande un poisson grillé, ma petite femme craque pour une langouste. Nous nous régalons avec des plats parfaits et très copieux, mais malheureusement, pas possible d’avoir ne serait-ce qu’un petit verre de vin blanc (frais..ou non…!). Bon, il est vrai que nous sommes  Mada, au bout de la route goudronnée et en plus, ce n’est pas trop dans les mœurs… restons local et buvons de la THB (Three Horse Beer), la bière locale.

Mauvaise nuit.

Nous avons assez mal dormi dans notre petit bungalow pourtant très confortable. La cause est due à nos voisins qui ont parlé assez fort jusqu’ à une heure très avancée. Quand ce n’est pas les chiens ou/et les coqs, la musique ou les motos pétaradantes, il y a souvent quelque chose qui vient troubler le sommeil du pauvre voyageur en quête de repos..!

Titouan profite des derniers rayons du soleil sur la plage de Vatomandry.

 *********************