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Tsingy et baobabs – Tsiribihina et Tsingy.

Posted by on 4 avril 2013
Originaire dAfrique, le baobab Andansonia au tronc massif dans la région de Morondava.

Superbes baobabs sur la piste Morondava-Belo sur Tsiribihina.

Superbe circuit sur l’Ouest de Madagascar.

Ce circuit sur l’Ouest de Madagascar est très riche en découvertes de paysages et en rencontres humaines. Avec son indéniable parfum d’aventure, il laisse des souvenirs inoubliables.

Antananarivo, point de départ.

Comme beaucoup de circuits à Madagascar, le point de départ reste Antananarivo. Nous prenons la direction du sud par la mythique RN7 jusqu’à Antsirabe. Nous ne nous arrêtons pas cette fois ci à Ambatolampy pour la visite des fabriques de marmites en aluminium. Nous avalons donc les 170 Km d’une traite avant de prendre un bon déjeuner à Antsirabé au restaurant « Le Pousse Pousse ». Cela nous laisse l’après midi libre pour aller voir le superbe lac Tritriva. Ce lac, situé à 1881m d’altitude, est un lac de cratère à 15 km d’Antsirabe. Il est entouré de vertigineuses parois rocheuses et dégage une atmosphère étrange chargée d’histoires et de légendes. Il est profond d’environ 160m. Nous en faisons le tour en une bonne vingtaine de minutes.

Nous passons la nuit au très confortable hôtel « Les Chambres du Voyageur » après un excellent dîner au restaurant « Chez Jenny ».

Le sympathique petit hôtel restaurant "Chez Jenny" à Antsirabe.

Le sympathique petit hôtel restaurant « Chez Jenny » à Antsirabe.

 

 Direction l’Ouest.

Nous bifurquons plein ouest et prenons tout notre temps pour parcourir les 250 km de la bonne et belle route goudronnée qui mène à Miandrivazo. Nous nous arrêtons pour un classique poulet grillé accompagné de coca dans une « hotely » (petite gargote malgache) du petit village de Mandoto. Le « poulet grillé -coca » reste notre plat privilégié à presque toutes nos haltes en brousse, en effet, c’est un moyen très fiable pour ne pas nous retrouver avec les classiques ennuis gastriques..!

Après avoir posé nos sacs à l’hôtel, nous partons à la découverte de la ville de Miandrivazo et de ses alentours. Située en bordure de la Rivière Tsiribihina, cette bourgade est le point de départ idéal pour la descente de cette rivière qui peut se faire soit en pirogue traditionnelle, soit en chaland.

Miandrivazo est le point de départ idéal pour la descente de la rivière Tsiribihina.

Rue principale du village de Miazndrivazo.

 

Descente de la rivière Tsiribihina.

Ce matin, il nous reste 2 heures de voiture pour rejoindre l’embarcadère de Masiakampy où nous faisons connaissance avec l’équipage du chaland qui va nous accompagner durant ces trois journées de descente sur la rivière Tsiribihina.

Nous embarquons et commençons à naviguer autour de 10 h.

Après le déjeuner pris sur le chaland, nous traversons les gorges de la Tsiribihina et arrivons à notre point de bivouac vers 16 h. Nous apercevons également nos premiers lémuriens.

En bordure de la forêt, sur un grand banc de sable, le bivouac est vite installé par notre équipage à qui nous donnons un coup de main.

A la saison des pluies, les eaux de la rivière Tsiribihina sont chargées de latérite.

La rivière Tsiribihina à Miandrivazo.

 

Lémuriens, cascade et piscine.

Après un bon petit déjeuner, nous reprenons notre navigation vers 9h. Les paysages défilent lentement, superbes. Une halte en milieu de matinée nous permet de mettre pied à terre et d’admirer une superbe cascade et de faire une petite randonnée d’environ une demi heure pour arriver à une jolie piscine naturelle dans laquelle nous prenons un bain très agréable.

Nous traversons le petit village de Berevo et arrivons au point de notre soirée étape vers 16h, ce qui nous laisse le temps d’aider à installer le  bivouac, également sur un grand banc de sable.

Ce soir, au dîner, nous avons la visite des habitants voisins venus partager notre soirée et notre repas. Rires, convivialité, musique et danses nous emmènent jusqu’au beau milieu de la nuit.

Vue de la rivière Tsiribihina des hauteurs de Miandrivazo.

Vue de la rivière Tsiribihina des hauteurs de Miandrivazo.

 

Premiers baobabs.

Dernier jour de la descente de la rivière, nous partons un peu plus tôt ce matin pour arriver à Tsimafana, lieu de débarquement, pour le déjeuner. En cours de route, nous apercevons nos premiers baobabs.

Nous retrouvons notre chauffeur et son 4×4 qui nous conduit jusqu’à Bokopaka sur une centaine de km de belle piste. Nous voilà dans le parc de Bemaraha, au bord de la rivière Manambolo.

La rivière Tsiribihina est la voie principale de communication pour les habitants de la région. ,

Pirogues sur la rivière tsiribihina

 

Manambolo et tsingy.

Un copieux petit déjeuner à l’hôtel nous permet de partir en pleine forme pour visiter en pirogue locale, les superbes gorges de la rivière Manambolo, ainsi que de superbes grottes. Nous consacrons notre après midi à la visite des petits tsingy ou nous découvrons une flore endémique très riche en variétés. Nous avons également le plaisir toujours renouvelé d’y observer plusieurs lémuriens.

Cela nous a donné un avant goût de ce que peuvent être les grands tsingy, et nous avons hâte d’être à demain pour cette visite tant attendue.

Les tsingy de Bemaraha.

Les tsingy de Bemaraha.

 

Tsingy de Bemaraha.

Enfin, c’est le grand jour, le jour pour lequel nous avons fait tout ce chemin : nous partons pour les grands tsingy. Il nous faut parcourir 17 Km en 4×4 pour arriver sur le site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Notre émerveillement est à la hauteur de nos attentes.  Ce sont bien effectivement de véritables cathédrales de calcaire constituées de blocs de karst sculptées en lames ou en aiguilles pointues et acérées, au milieu d’un réseau serré de failles et de crevasses.

Ces roches calcaires formées sous la mer par des dépôts successifs de coquillages morts et de fossiles il y a 200 millions d’années, a été sculpté et façonné  par l’eau de pluie il y a 5 millions d’années.

Les tsingy de Bemaraha sont classés au patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.

Les pics acérés des tsingy de Bemaraha.

 

Allée des baobabs.

Allez, c’est parti, nous abandonnons les extraordinaires tsingy et prendre la direction du sud pour 160 Km de piste en passant par Belo sur Tsiribihina. La piste est belle, les paysages de forêt sèches laissent peu à peu la place à une forêt plus verte et dense dans la quelle nous apercevons de plus en plus de baobabs.

Nous arrivons presque au terme de notre voyage et nous nous arrêtons un moment à la splendide allée des baobabs pour assister au coucher de soleil sur ces arbres majestueux. Puis nous gagnons le petit village de Mangily pour y passer la nuit dans les bungalows du centre Tsaravahiny.

 

Image que l'on retrouve fréquemment dans les brochures touristiques, l'allée des baobabs  mérite le détour.

La célèbre et superbe allée des Baobabs.

 

Rencontre avec les pêcheurs.

Aujourd’hui, nous avons prévu une journée libre. Les villageois nous proposent plusieurs possibilités pour occuper notre temps et visiter leur région : la visite des tombeaux Sakalava, un coucher de soleil sur les dunes de sable, une balade en pirogue dans la mangrove avec pique nique sur la plage, etc…  Le soir, nous prenons notre dîner avec eux et la soirée se termine en musique et danses au milieu des rires de tous.

Les bungalows du centre Tsaravahina à Mangily.

Les bungalows du centre Tsaravahiny à Mangily.

 

Retour à la civilisation.

Il n’y plus que 30 Km qui nous séparent de Morondava. A peu près moitié par la piste et le reste en goudron… pas mal défoncé : attention aux « nids d’autruche ».! Retour à un semblant de civilisation : nous pouvons avoir accès à nos mails, même si la lenteur du serveur nous fait un moment douter de la bonne réception de notre courier.

Nous passons l’après midi à visiter Morondava dont son très actif, coloré et mouvementé port aux boutres, et profitons de ses belles plages et de l’eau chaude du lagon.

Une soirée sympathique chez Daniel et Irène, au « Couleur Café », en bord de mer, avec un excellent crabe farci maison, entre autre, nous permet de finir cette journée en beauté.

Curiosité de la nature, les baobabs amoureux constituent une attraction touristique très visitée.

Les baobabs amoureux à côté de Mangily.

 

Tourisme solidaire à Ankevo.

Nous décidons de partir pour le sud, passer 2 jours dans le petit village de pêcheurs d’Ankevo. Pour cela, nous espérons y aller en pirogue à voile et à balancier, mais la mer un peu forte et les vents dominants contraires, nous font préférer la route. C’est donc en 4×4 que nous rallions ce village côtier. Après installation dans les petits bungalows construits par les habitants, et gérés par eux, sous l’égide de l’ADDA,  nous profitons encore une fois des plaisirs de la baignade dans le lagon.

Le repas du soir, local, simple, fait de poissons grillés et de riz, est pris avec les pêcheurs qui nous proposent plusieurs activités pour le lendemain. Une partie de pêche en pirogue pour pêcher soit des poissons à la ligne ou au filet ou bien encore des langoustes en apnées. Des petites randonnées de 2 ou 3 heures avec un guide afin de découvrir le jardin communautaire, l’atelier d’apiculture, les travaux à la rizière ou encore le baobab sacré d’une circonférence de 22m. Nous avons la nuit pour y réfléchir.

 

Phromnia rosae. Ici, au stade Imago. Il semblerait que cet insecte soit endémique de l'Ile de Madagascar

Phromnia rosea au stade Imago. Un drole d’insecte.

 

Langouste et baobab.

Nous avons opté pour une partie de pêche, et revenons avec des langoustes qui vont faire notre bonheur au repas de ce soir, mais avant, nous prenons tout de même le temps d’aller voir cet immense baobab qui serait le plus gros de Madagascar.

 

Ankevo, communes de Belo sur mer, se situe à 60 km au sud de Morondava.

Ankevo, communes de Belo sur mer, se situe à 60 km au sud de Morondava.
Elle se compose de trois villages : Ankevo sur Mer, Ankevo Antety, et Antsaloa.

 

Retour.

Après ces 2 superbes journées passées en compagnie des charmants habitants d’Ankevo, nous reprenons la route, ou plutôt la piste pendant une soixantaine de kilomètres avant de retrouver le goudron défoncé qui nous emmène à Malaimbandy, à mi chemin de notre parcours, où nous faisons une halte pour le déjeuner dans une « hotely », point de rendez vous de presque tous les véhicules qui empruntent cet itinéraire, avant d’attaquer les 120 Km de piste qui mènent à Miandrivazo. La piste n’est plus ce qu’elle était: elle est maintenant très roulante.!

Nous retrouvons notre soirée étape de l’aller et nous nous préparons à passer une bonne nuit réparatrice.

 

Vue générale de Miandrivazo.

Le village de Miandrivazo en bordure de la rivière Tsiribihina.

 

Arrivée tardive à Tana.

Et c’est le retour à Antsirabé par la même route qu’à l’aller. 250 km que nous faisons dans la matinée, ce qui nous permet de déjeuner tranquillement à Antsirabé. Nous prenons même le temps de faire une petite visite à l’atelier d’un lapidaire ainsi que de quelques ateliers d’artisans typiques de l’ethnie Vakinankaratra : transformation de corne de zébu et fabrication de vélos miniatures.

Le fait de ne pas être partis trop tôt d’Antsirabé, nous fait arriver à Tananarive après les bouchons, ce qui est plutôt agréable, même si la nuit est déjà bien tombée.!

Nous garderons longtemps en mémoire, je pense, ces quelques jours de découvertes extraordinaires et de rencontres intenses et riches avec les habitants de cette région.

 

Paysage des Hauts Plateaux de Madagascar.

Paysage des Hauts Plateaux de Madagascar.

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 Première partie : Tsiribihina et tsingy (Vous y êtes)

Deuxième partie : Allée des baobabs.

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