browser icon
You are using an insecure version of your web browser. Please update your browser!
Using an outdated browser makes your computer unsafe. For a safer, faster, more enjoyable user experience, please update your browser today or try a newer browser.

Route du Sud – Sud Fianarantsoa.

Posted by on 7 décembre 2013

Au sud de Fianarantsoa :

Ambalavao et le papier Antemoro.

Zébus - Plateau de l'Horombe. Au sud de Fianarantsoa.

Les troupeaux de zébus remontent du plateau de l’Horombe

La prochaine bourgade intéressante sur cette route, est sans conteste Ambalavao dans laquelle se trouve l’atelier de fabrique du papier Antemoro (que l’on peut visiter),  fabriqué à partir de la fibre de l’avoha, un héritage et un savoir faire jalousement gardé, laissés par les Arabes. C’est aussi de ce village que l’on peut accéder à une partie du parc national de l’Andringitra.

 
 
 
 

Les circuits de la réserve d'Anja serpentent dans la forêt entre les énormes blocs de granit. Au sud de Fianarantsoa.

Les circuits de la réserve d’Anja serpentent dans la forêt entre les énormes blocs de granit.

Le Parc Villageois d’Anja.

A une quinzaine de kilomètres plus loin, le superbe petit parc villageois d’Anjà se visite en deux heures environ. Vous apprendrez comment ce parc récemment créé par un rassemblement de villages a sauvé ce biotope et fait vivre plus confortablement les habitants de ceux ci. Le parc se visite en 1heure environ, mais le grand circuit plus sportif dure 2heures environ. Il est également possible, avec les guides locaux, de gravir les énormes blocs de granit qui l’entourent afin d’avoir une superbe vue à 360°.

 

Le parc national de l’Andringitra.

Le majestueux Tsaronoro Au sud de Fianarantsoa domine la vallée dans le massif de l'Andringitra.

Le majestueux Tsaronoro domine la vallée dans le massif de l’Andringitra.

Une petite incursion dans le superbe parc national de l’Andringitra, le massif montagneux le plus « alpin » de Mada. Vous y entrez par la vallée du Tsaronoro sur une vraie piste d’une vingtaine de kilomètres (4×4 obligatoire) . Spot de grimpe mondialement connu, vous y croiserez des grimpeurs, bien sur, mais aussi des parapentistes, des base-jumpers, mais surtout des randonneurs installés dans ce massif pour plusieurs jours. Vous pouvez faire l’ascension du sommet le plus haut du parc : le Pic Boby 2658m. Les randonnées de quelques heures accessibles à tous sont également possibles.

 
L'aspect ruiniforme du parc de l'Isalo au coucher du soleil.Au sud de Fianarantsoa.

L’aspect ruiniforme du parc de l’Isalo au coucher du soleil.

Le parc national de l’Isalo

Déjà, depuis Ambalavao, les paysages ont complètement changés. Les gros blocs de granit sont omniprésents. Mais, en continuant votre « descente » vers la mer, vous arrivez à Ranohira, la porte du parc national de l’Isalo. Ce parc, est un massif montagneux constitué de grès jurassique d’environ 100 km de long et de 81 540 ha. Son aspect ruiniforme est du à l’érosion de la roche. Sa visite est quasiment incontournable. On s’y promène de canyons en vallée, de rivière en cascade et piscines naturelles. On peut y admirer plusieurs sortes de lémuriens et une végétation propre à cet endroit tantôt rupicole, tantôt typique de forêt sèche. Les guides locaux sauront vous proposer le ou les circuit qui vous conviennent, tandis que des tour opérateurs spécialisés pourront vous emmener beaucoup plus loin, vers le massif du Makay après la traversée intégrale du parc de l’Isalo, par exemple.

 
La RN7 traverse le plateau de l'Horombe. Au sud de Fianarantsoa.

La RN7 traverse le plateau de l’Horombe.

Le plateau de l’Horombe.

Viennent ensuite les petites villes champignons d’Ilakaka et de Sakaraha. Vous êtes dans une région d’anciens gisements importants de saphir maintenant peu rentables. vous continuez sur le plateau de l’Horombé, ou la route est droite à perte de vue.  C’est une région qui a été invertie depuis longtemps par les éleveurs Bara et leurs immenses troupeaux de zébus. Vous apercevez les premiers baobabs et ne tardez pas à arriver à l’arboretum d’Antsokay, qui s’étend sur 40 ha, créé en 1980 par le botaniste Antoine Petignat. Sa visite est des plus instructives sur la flore locale.

 
Une plage de la station balnéaire d'Ifaty. Au sud de Fianarantsoa.

Une plage de la station balnéaire d’Ifaty.

Tuléar, Ifaty et Anakao.

Et vous êtes à Tuléar. Rien de bien extraordinaire à Tuléar, mais les alentours, au nord (Ifaty) et au sud (St Augustin ou Anakao) sont des spots balnéaires de tout premier ordre. Je vous en parlerais dans un autre article, car ces petits villages de pécheurs le méritent. Vous êtes en territoire Vezo

 

Le retour à Tana.

Une fois les quelques jours de repos pris au bord du lagon du canal du Mozambique, que ce soit dans la région d’Ifaty ou celle d’Anakao, il faut bien remonter à Tana. Il serait fastidieux, à moins de disposer de plusieurs jours occupés à visiter ce que l’on n’a pas vu à la « descente », de refaire les quelques 950 km qui séparent Tuléar de Tana en voiture. Cela nécessite plus de 18h de route à répartir en 2 journées, avec une soirée étape à Fianarantsoa. La meilleure solution, afin d’arriver à Tana en conservant le bénéfice des journées de farniente en bord de mer, reste sans conteste l’avion qui ne mettra qu’une heure et demie pour vous ramener…. Ce sera en revanche un petit peu plus onéreux. !

Enfants de l'ethnie Betsiléo rencontrés au bord de la RN7.

Enfants de l’ethnie Betsiléo rencontrés au bord de la RN7.

 

*

 

2 Responses to Route du Sud – Sud Fianarantsoa.

  1. Laurent

    J’ai fait l’aller-retour Tana-Tuléar sur cette RN7 mais pas à moto, en taxi-brousse. Un souvenir incroyable de Tsaranoro en ce qui me concerne. Et effectivement, je me suis tapé le retour Tuléar-Tana en 2 jours avec une pause à Fianar !!
    Un vrai bonheur ce voyage sur cette grande île bien trop oubliée de nombreux voyageurs, ils ont tort, ils ne savent pas ce qu’ils perdent !!

    • Dom

      C’est également le premier trajet que j’ai effectué pour ma première venue à Mada, et comme toi, en taxi brousse = j’ai mis 1 mois pour faire l’aller et retour en passant par le Pays Zafimaniry et Manakara par le FCE entre autre, avec quelques jours à Anakao : un superbe souvenir. Depuis, je l’ai refait plusieurs fois en moto et en 4×4 avec chaque fois des découvertes nouvelles. C’est le circuit que je conseille pour un premier contact avec Madagascar = il est tellement riche en découvertes et en possibilités qu’il convient à tout le monde. De plus, sur ce circuit, nous avons sélectionné pour nos clients des hôtels qui vont de l’hébergement simple, mais propre et peu onéreux à l’hôtel luxueux : c’est un des rares itinéraires à Mada où l’on a un tel choix.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *