Nouveaux lémuriens

Une autre espèce parmi les 20 recensées : Microcebus murinus.

Lémuriens: nouvelles espèces 

 

Le scientifique allemand Peter Kappeler, qui, associé à Rodin Rasoloarison a inscrit Microcebus marohita sur la liste rouge des espèces en danger.

Le scientifique allemand Peter Kappeler, qui, associé à Rodin Rasoloarison a inscrit Microcebus marohita sur la liste rouge des espèces en danger.

Découvertes.

 « Microcebus tanosi » et « Microcebus marohita » sont deux espèces de lémuriens découverts par des biologistes allemands. Elles vivent exclusivement à Madagascar comme toutes les espèces de lémuriens.

 Les lémuriens de Madagascar font aujourd’hui partie des primates les plus menacés au monde. Un statut qui préoccupe grandement les spécialistes, d’autant plus qu’on ne connaîtrait pas encore toutes les espèces existantes. C’est ce que suggère la découverte récemment annoncée par une équipe internationale de biologistes dans la revue International Journal of Primatology.

 

 

 

 

 

Les deux espèces sont inhabituellement grandes pour des microcèbes. Microcebus marohita pèse 78 g, et atteint une longueur de 28 cm. Microcebus tanosi pesant environ 50 g. atteint une taille de 27 cm du museau à la queue.

Les deux espèces sont inhabituellement grandes pour des microcèbes. Microcebus marohita pèse 78 g, et atteint une longueur de 28 cm. Microcebus tanosi pesant environ 50 g. atteint une taille de 27 cm du museau à la queue.

Deux microcèbes plutôt grands.

En effet, en 2003 et 2007 à Madagascar, ces scientifiques allemands, malgaches et américains font une observation intéressante. Dans la forêt ils découvrent ce qui leur semble être deux nouvelles espèces de lémuriens du genre Microcèbe. Après toute une série de tests ADN, ils confirment leur hypothèse. Cela leur permet de décrire en détail les  deux espèces qui sont également nommées. Ainsi, il y aura désormais Microcebus tanosi et Microcebus marohita. Cette découverte porte le nombre de microcèbes connus à 20.

 

 

Microcebus tanosi fait référence à la région d’Anosy dans le sud est de Madagascar où l’animal a été trouvé

Le nom de Microcebus tanosi fait référence à la région d’Anosy dans le sud-est de Madagascar où l’animal a été trouvé  (Crédit photo : Gabriella Skollar)

 

Microcebus tanosi

Pourquoi l’appellation de »Microcebus tanosi ? Ce nom fait référence à la région d’Anosy dans le sud est de Madagascar où l’animal a été trouvé. Il est relativement grand comparé aux autres espèces de microcèbes connus. Il possède une petite tête rougeâtre et son pelage comporte des motifs marron foncé sur le dos.  Il présente également une bande sombre le long de l’échine, explique Madagascar-Tribune.com. Quant à son ventre, celui-ci présente un pelage coloré en fauve et en gris.

 

 

 

 

 

Microcebus marohita été nommé en référence à la forêt où il a été trouvé.

Ce lémurien a été nommé Microcebus marohita en référence à la forêt où il a été trouvé.

Microcebus marohita

Microcebus marohita, lui possède une longue queue touffue et de grandes pattes postérieures. Comme son congénère, il est relativement grand et constitue même la plus grande des espèces de microcèbe. De couleur brunâtre, le primate est caractérisé par ses petites oreilles et a également été nommé en référence à la forêt où il a été trouvé. Le mot « marohita » signifie « plusieurs vues » en Malagasy. Les lémuriens, qui pèsent moins de 100 g, regroupent les plus petites espèces de primates du monde.

 

 

 Nouvelles espèces.

Une autre espèce parmi les 20 recensées : Microcebus murinus.

Une autre espèce parmi les 20 recensées : Microcebus murinus.

Les microcèbes sont des lémuriens qui vivent exclusivement à Madagascar et incluent les plus petits primates du monde. Déjà en 2010 le même groupe de scientifiques découvre qu’il devait y avoir davantage d’espèces de microcèbes. Elles ne seraient pas toutes décrites dans les livres. Les chercheurs ont des échantillons de tissus de microcèbes pour déterminer leur ADN maternel (mtDNA) et leur ADN nucléaire (nDNA). Ce qui leur a permis de découvrir plusieurs espèces nouvelles.  Celles-ci n’ont été connues que génétiquement jusqu’à la récente publication dans l’ « International Journal of Primatology ». L’équipe de Rasoloarison et Kappeler ont maintenant déterminé deux de ces « espèces cryptiques ». Les comparaisons des données ADN récentes aux analyses effectuées en 2010 confirment que Microcebus marohita et Microcebus tanosi sont deux de ces espèces autrefois non découvertes de microcèbes.

 

Le Microcèbe pygmée (Microcebus myoxinus) ou Microcèbe de Peters est l'un des plus petits espèce de microcèbe de Madagascar.

Le Microcèbe pygmée (Microcebus myoxinus) ou Microcèbe de Peters est l’un des plus petits espèce de microcèbe de Madagascar.

Des espèces déjà menacées.

Mais leur survie est grandement menacée en raison de la destruction de leur habitat et du braconnage.

Sur la suggestion de Rasoloarison du German Primate Center (DPZ) et de son collègue allemand Peter Kappeler, Microcebus marohita a été déjà inscrit sur la liste rouge des espèces en danger.

Dans un rapport publié l’an dernier l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) indiquait qu’il ne restait plus que 19 spécimens de l’espèce « Lépilémur septentrional ».

 

 

 

 

« Le débroussaillement par le feu et le braconnage sont les causes principales de la mise en danger des lémuriens »

Aucune région n’échappe aux brulis, même le Menabe riche en baobabs.

Disparition de l’habitat.

Madagascar, a perdu près de 11 millions d’hectares de forêts au cours des 20 dernières années. La Grande Île abrite la totalité des lémuriens du monde. Ceci explique que les scientifiques continuent à y découvrir de nouveaux animaux. Le nombre d’espèces de lémuriens identifiés a ainsi plus que triplé ces dix dernières années. Il ne reste à l’heure actuelle que 10% des forêts originales de Madagascar. Ce constat fait des lémuriens les primates les plus menacés sur la planète selon l’IUCN.

« Le débroussaillement par le feu et le braconnage sont les causes principales de la mise en danger des lémuriens ».  Une précision de Rakotondravony de l’Université d’Antananarivo qui est également un co-auteur sur cette étude.

 

 

 

Microcebus rufus est légèrement plus petit et plus mince que Microcebus minirus et sa couleur est plus sombre.

Microcebus rufus au Lemurs’Park qui oeuvre pour la protection de ces espèces.

Liste rouge.

Pendant les travaux sur le terrain de 2012, l’équipe de chercheurs du DPZ découvre que la forêt de Marohita a été sérieusement endommagée et détruite. Etant donné que Microcebus marohita n’a été observé jusqu’à présent que dans cette région, ils ont suggéré que cette espèce soit inscrite sur la liste rouge de la Commission de Survie des Espèces de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN/SSC). En conséquence, Microcebus marohita est classifié comme l’une des espèces d’animaux les plus en danger, avant même sa description originale officielle.

 

 

Le German Primate Center (DPZ) de Göttingen, Allemagne, conduit des recherches biologiques et biomédicales sur et avec des primates non humains.

Le German Primate Center (DPZ) de Göttingen, Allemagne, conduit des recherches biologiques et biomédicales sur et avec des primates non humains.

Recensement.

La mise en évidence du nombre d’espèces existantes fournira des lignes de base critiques pour estimer des taux d’extinction, et aidera les chercheurs à protéger les lémuriens qui restent en identifiant des points chauds de la biodiversité. « Savoir exactement combien d’espèces nous avons est essentiel pour déterminer quel endroit constitue une cible pour la conservation, » a ainsi conclu Rodin Rasoloarison du German Primate Center (DPZ) qui a participé à l’exploration.

 

 

Le German Primate Centre (DPZ) .

Le DPZ (German Primate Center) de Göttingen, Allemagne, conduit des recherches biologiques et biomédicales sur et avec des primates non humains. En plus, le DPZ qui est un centre de compétences et de références pour la recherche sur les primates, maintient quatre stations de recherche à l’étranger. Le DPZ est une des 86 institutions scientifiques et structurelles de l’Association Leibnitz en Allemagne

 

 Sources :

Gentside  Découvertes  –  German Primate Centre.  –  La Tribune

Credit: Peter Kappeler  (Marohita 1)

Photo de Bellarmin Ramahefasoa  (Marohita suspendu) (BELLARMIN RAMAHEFASOA / AFP)

(Photo : AFP) (Tanosi 1)

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Raid en pirogue – Salary / Tampolove.

Anakao / Morondava en pirogue – 5 –

Tampolove … nous voilà.

Cinquième partie : Salary / Ambatomilo / Tampolove.
 
 
 

Nous laissons derrière nous le village de Salary Sud.

Nous laissons derrière nous le village de Salary Sud.

 Départ

Mon petit bungalow étant dépourvu de rideaux aux fenêtres, mon réveil est très matinal. J’avale mon petit déjeuner composé encore de riz, d’une boisson appelée « thé » par mes hôtes..! et de quelques « moukary vary ».

Lorsque j’arrive à la plage, Julien et Gilles qui ont dormi dans leurs familles, sont en train de préparer la pirogue.

Julien en profite pour s'allonger sur la pirogue et, ainsi, continuer sa nuit qui a du être courte et pas mal arrosée au "toaka gasy", je pense.!

Julien en profite pour s’allonger sur la pirogue et, ainsi, continuer sa nuit qui a du être courte et pas mal arrosée au « toaka gasy », je pense.!

 Navigation

Un petit vent  déjà bien présent nous laisse présager d’une très bonne navigation. Nous embarquons donc d’assez bonne heure et profitons de cette brise porteuse pour nous éloigner tranquillement de Salary. Julien laisse la barre à Gilles et en profite pour s’allonger sur la pirogue et, ainsi, continuer sa nuit qui a du être courte et pas mal arrosée au « toaka gasy », je pense.!

La limpidité de l'eau nous permet d'apercevoir coquillages et étoiles de mer posés sur le sable qui tapisse cette partie de lagon qui donne cette belle couleur émeraude à l'eau.

La limpidité de l’eau nous permet d’apercevoir les étoiles de mer.

A peine une toute petite demi-heure que nous sommes partis et l’inversion se produit, nous plongeant ainsi dans un calme plat. Allez…. nous sortons les pagaies et nous glissons silencieusement sur l’eau sans ride du lagon dont la limpidité nous permet d’apercevoir coquillages et étoiles de mer posés sur le sable qui tapisse cette partie de lagon qui donne cette belle couleur émeraude à l’eau.

Les petits bungalows que le chef du village d'Ambatomilo est en train de construire pour les clients de passage... .

Les petits bungalows que le chef du village d’Ambatomilo est en train de construire pour les clients de passage…

Ambatomilo

La brise de mer revenue avec le soleil nous permet de naviguer à nouveau à la voile. Nous atteignons ainsi rapidement le petit village d’Ambatomilo dans lequel nous faisons une halte : Julien ayant un petit paquet à déposer de la part d’un habitant de Salary. J’en profite pour visiter le village et les petits bungalows que le chef du village est en train de construire pour les clients de passage…

Un bon vent s'est levé et nous laissons Ambatomilou derrière nous.

Un bon vent s’est levé et nous laissons Ambatomilou derrière nous.

Baie des Assassins.

Au départ, nous avions prévu de faire étape le soir à Ambatoloaka. Mais, en regardant ma carte détaillée de plus près, je vois que nous sommes à quelques encablures de la « Baie des Assassins » dont j’avais entendu dire qu’elle était très belle. Je demande donc à Julien s’il est d’accord pour qu’on rallonge notre parcours d’une journée et passer la nuit dans le petit village de Tampolove situé dans cette baie.

Nous croisons des pirogues de pécheurs dont les voiles sont faites de divers tissus récupération.

Nous croisons des pirogues de pécheurs dont les voiles sont faites de divers tissus récupération.

je le sens tout à coup renfermé et soucieux, puis, me déclare très honnêtement qu’il n’a jamais franchi la passe qui permet d’atteindre cette baie. Qu’il ne la connaît pas et qu’il ne se sent pas de tenter l’aventure car, me dit il, la mer est quelque chose de sérieux et que : « si on connaît pas, on n’y va pas »..! Si je suis parti avec lui, c’est parce que j’ai une totale confiance dans ses aptitudes de marin aguerri. Je comprend son point de vue, même si je suis profondément déçu au fond de moi même de passer à côté de cette découverte.

Nous avons maintenant un nouveau barreur, un colosse avec une tête à faire peur aux enfants, mais très sympathique, et surtout, qui à l'air de très bien connaître son affaire.

Nous avons maintenant un nouveau barreur, un colosse avec une tête à faire peur aux enfants, mais très sympathique, et surtout, qui à l’air de très bien connaître son affaire.

La passe.

Lisant ma déception dans mon regard, Julien me fait une proposition intéressante. Il suggère d’accoster  à Antsepoka,  un tout petit village de pêcheurs. Là, nous pourrons embarquer un piroguier local qui connaîtrait bien la passe et ainsi nous emmener à Tampolove. Idée sublime que j’approuve de suite.

Nous avons maintenant un nouveau barreur, un colosse avec une tête à faire peur aux enfants, mais très sympathique, et surtout, qui à l’air de très bien connaître son affaire.

Julien ne dit pas un mot, mais tous sens aux aguets, il enregistre tous les paramètres afin de pouvoir répéter la manœuvre par la suite.

Julien ne dit pas un mot, mais tous sens aux aguets, il enregistre tous les paramètres afin de pouvoir répéter la manœuvre par la suite.

Effectivement, l’entrée dans la passe est relativement technique pour un non initié. Julien ne dit pas un mot, mais il a tous sens aux aguets. Il enregistre tous les paramètres afin de pouvoir répéter la manœuvre par la suite.

La côte côté sud de la Baie des Assassins est rocheuse et très découpée.

La côte côté sud de la Baie des Assassins est rocheuse et très découpée.

Tampolove.

Tampolové est un petit village posé au bord d’une belle plage dans cette baie. La baie est splendide ne serait-ce  que par sa côte rocheuse très découpée. Les plages de sable qui la bordent sont superbes. Une très belle mangrove  s’avance dans l’eau sur la partie nord de la baie.

La plage de Tampolové.

La plage de Tampolove.

A peine arrivés, notre barreur décide de rentrer à son village. Je lui donne son salaire en le majorant quelque peu. Pour le lui remettre, je me cache un peu de Julien qui estimait sa prestation à 5000Ar (environ 2€ à cette date). Pour les 2 heures de navigation et les quelques 15 km qu’il doit maintenant parcourir à pied pour le retour ? 5000Ar… Tout de même….!!

Installation au village

Tampolové... un petit village de pêcheurs sur la côte Ouest, bien loin de tout.

Tampolove … un petit village de pêcheurs sur la côte Ouest, bien loin de tout.

Je laisse mes 2 piroguiers s’occuper de la pirogue et des bagages et je pars visiter le village. Je prends possession de mon petit bungalow tout ce qu’il y a de plus simple. Ici les visiteurs sont très rares, et encore plus  les « Vazahas ».  Les enfants ne me lâchent pas d’une semelle.

Julien et Gilles me rejoignent et nous faisons la connaissance de la fille du chef du village absent.  Celle-ci, en pleine crise de palu, ne nous accorde pas trop de temps. Son père étant en déplacement, c’est elle qui prend les rennes du village pendant son absence. Elle est très accaparée par la vieille radio BLU. C’est encore le seul moyen de communiquer entre les villages de la région et même jusqu’à Tuléar. Pas encore de cellulaire dans la région.!

Julien en grande discussion devant notre bungalow à Tampolové.

Julien en grande discussion devant notre bungalow à Tampolove.

Malgré tout, elle donne les instructions afin que nous ne manquions de rien, que ce soit pour manger ou pour dormir. Et, comme ailleurs, notre traditionnel repas poisson/riz est un régal.

A la tombée de la nuit, nous rejoignons chacun notre bungalow pour une bonne nuit sur des vieux matelas « Malagasy Foam » qui ont déjà du voir beaucoup de monde..!

La Village pêcheur de Tampolové est situé vraiment au bord de la plage.

La Village pêcheur de Tampolové est situé vraiment au bord de la plage.

 

Sur le « Raid en Pirogue Anakao / Morondava »

Billet 01 : Anakao / Mangily.

Billet 02 : Mangily / Tsandamba.

Billet 03 : Tsandamba.

Billet 04 : Tsandamba / Salary.

Billet 05 : Salary / Ambatomilo / Tampolove. (Vous y êtes)

Billet 06 : Tampolové / Andavadoaka.

Billet 07 : Andavadoaka / Morombe.

Billet 08 : Morombe.

Billet 09 : Morombe / Andranopasy.

Billet 10 : Andranopasy / Belo sur Mer.

Billet 11 : Belo sur Mer / Morondava.

Billet 12 : Morondava / Tana

 
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Andringitra – Au Pays des Pierres

Circuits Grandes randonnées

Grande Randonnée dans l’Andringitra

Le lieu :

   L’Andringitra est le deuxième massif du pays à 2654m. Mais c’est le seul qui offre un environnement véritablement « montagne » !

C’est un pays de vallées étroites et encaissées, de falaises vertigineuses, de torrents et de cascades. Un parc national y est établi depuis 1947 et récemment ouvert au public.

J’ai cependant choisi de vous emmener à l’extérieur du parc pour cette très belle randonnée de plusieurs jours.

C’est certainement le massif le lus fréquenté par les sportifs de plusieurs disciplines : randonneurs, bien évidemment, mais aussi Vététistes, parapentistes, grimpeurs et même des base-jumpers. Qu’ils soient professionnels ou amateurs, c’est du monde entier qu’il viennent pour grimper les falaises du Tsaranoro par exemple.

 Grande randonnée :

« Au Pays des Pierres »

 

  Préambule à cette randonnée :

Notre trek le plus classique, vous emmène des contreforts de l’Andringitra jusqu’au coeur d’un monde minéral tout à fait unique en remontant le cours du Zomandao pour basculer sur la vallée de la Sohanambo par le spectaculaire col du Dondy, une pyramide de granite offrant des escalades de 1100m.

Plus sagement nous longeons une vire entre ces voiles de roche, pour rejoindre la vallée de la Sohanambo et notre camp pour deux nuits.

De là, nous explorons les forêts avoisinantes, grimpons au sommet de Langera, arête effilée au coeur d’un cirque de falaises digne des plus grandes montagnes.

Nous vous ferons visiter et peut être même participer aux activités initiées par le Camp  Catta et Tsarasoa, deux opérateurs très éco sensibles, dispensaire, écoles, reboisements, artisanat, …

Vous pourrez vous initier à l’escalade ou pratiquer sur les parcours de blocs aménagés sur le site, prendre un bain dans le torrent qui descend du Tsaranoro, observer les lémuriens Catta très présents dans ces forêts, ou simplement contempler ces murailles de roche qui ont jailli du magma il y a environ 800 millions d’années

 

Les chutes de Riambavy dans le massif de l'Andringitra.

Les chutes de Riambavy dans le massif de l’Andringitra.

Un trek ouvert à tous ou plutôt à tous les habitués de ces terrains montagneux. Il ne faut pas craindre une journée de 1000m de dénivelée et bien que le rythme soit très paisible, le terrain n’est pas un sentier plat en fond de vallée ombragée.

Les amateurs doivent être prêts à parcourir des sentiers accidentés, peu ou pas marqués, des pentes raides, des vires et passages exposés (assurés, si nécessaire), une météo changeante sur les crêtes du Zomandao et des nuits fraîches.

Pas de passages techniques toutefois et quiconque se sentant à l’aise sur ce type de terrain peut effectuer le parcours sans aucun risque. Pas besoin de préparation physique particulière, il suffit de prendre son temps et de suivre un rythme adapté à votre condition physique.

RN7 Train FCE Manakara Anakao. Piste Tsaranoro.

Le piste qui mène au Tsaranoro dans le parc de l’Andringitra.

Si un groupe est trop disparate, nous organisons habituellement des « variantes » pour les trekkeurs les plus aguerris (sommets, cascades, …) Si la plupart des sentiers de Mada peuvent se parcourir en sandales, je recommande toutefois l’utilisation de chaussures adaptées à ce type de terrain et à votre style, …

Ces murailles pour infranchissables qu’elles puissent paraître, ménagent de vertigineux couloirs, des arêtes acrobatiques, des cheminements entre blocs et forêt dense, des vires aériennes, autant de secrets à percer, de cols à surmonter, de panoramas à découvrir, … ? Randonner dans ces massifs, explorer les moindres recoins de ces montagnes et vallées, sera toujours source de grands moments de bonheur. Les habitants de ce pays semblent, comme les montagnes qui les entourent, pétrifiés dans le temps. Seul les vêtements et quelques ustensiles modernes vous rappelleront que nous sommes au 21èm siècle mais le mode de vie de ces gens de montagne ne semble guère avoir changé depuis des générations.

 

 

Le déroulé du circuit « Au Pays des Pierres » au jour le jour :

  J1Antananarivo

  • Accueil personnalisé à l’aéroport par le chauffeur de l’agence.
  • Transfert à l’hôtel (environ 1h)
  • Nuitée à l’hôtel.

 

 

J2 – Antananarivo / Ambatolampy / Antsirabe / Ambositra

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert à Ambatolampy. 70km de goudron. Environ 1h30/2h.
  • Visite de fonderie d’aluminium de récupération. Fabrication d’objets usuels ainsi que des objets d’art.
  • Déjeuner au restaurant à Ambatolampy.
  • Transfert à Antsirabe : 100km. Environ 3h.
  • Transfert à Ambositra : 90km; Environ 2h
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Marmites en aluminium de récupération fabriquées à Ambatolampy.

Marmites en aluminium de récupération fabriquées à Ambatolampy.

 

 

Dans la région d'Ambositra, les rizières très, présentes, cotoient les zébus qui servent également au labour de celles-ci.

Rizières, zébus et latérites composent les paysages typiques des hautes terres.

J3 Ambositra / Andringitra

  • Petit déjeuner à l’hôtel
  • Visite d’ateliers et d’échoppes d’artisans sculpteurs et d’artisanat en général.
  • Transfert dans le parc de l’Andringitra.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

  J4 Les Gorges du Zomandao

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Première journée de la randonnée
  • J1 de votre superbe randonnée dans ce magnifique et certainement le plus « montagne » des paysages de Madagascar.

  J5 – Crocodile Idondy

Pachipodium dans la forêt sacrée au pied du Tsaranoro.

Pachipodium dans la forêt sacrée au pied du Tsaranoro.

  • J2 de votre randonnée. Une journée entière à remonter ces étroites gorges dominées par les hautes murailles, contreforts du massif, et derniers remparts qui isolent les vallées entre elles. Nous sommes à la limite des terres Betsileo et plus loin, nous entrerons dans les premiers territoires Bara.
  • Ces deux cultures se mélangent et le spectacle de ces vallées se scinde entre rizières en espaliers épousant les contours des collines dénudées et troupeaux de zébus à la pâture. Les habitants eux-mêmes se mélangent et vous croiserez autant de jeunes Bara arborant fièrement un peigne dans les cheveux que de paysans Betsileo cheminant l’angady sur l’épaule.
  • Le parcours de la journée est plutôt accidenté avec des franchissements de rivières acrobatiques, quelques pentes sévères et un sentier parfois difficile à suivre. Ce soir nous camperons au pied d’une cascade impressionnante et la nuit sera dominée par le grondement permanent de la rivière Zomandao dégueulant d’immenses dalles de granite polies par les flots capricieux et rageurs. Nous sommes au pied de l’Idondy, muraille verticale aux allures de forteresse défendue par des vagues de roche et demain nous devrons franchir cet obstacle.

  

J6  – Cap sur la Sohanambo.

  • J3 de votre randonnée. Aujourd’hui, nous changeons radicalement de direction et bifurquons plein ouest en direction de la vallée de la Sohanambo et des falaises du Tsaranoro.
  • Une grande journée mais si celle-ci est particulièrement spectaculaire, c’est peut être la plus physique de notre périple. Il va falloir affronter prés de 1000m de dénivelée pour franchir le col de l’Idondy et basculer sur la vallée plus large et ensoleillée jusqu’a Tsarasoa, au pied du sommet de Langela.
  • La traversée au pied de 1100m de falaise est sans doute la partie la plus exceptionnelle de ce trek. Une immense vire traverse cette falaise et permet d’éviter un détour de plusieurs heures entre ciel et roches.
  • Une fois sur le versant Ouest du massif, le climat change

    L'imposant Tsaranoro vu du Camp Catta.

    L’imposant Tsaranoro vu du Camp Catta.

    radicalement. Si sur ces crêtes, l’on subit souvent les rigueurs du climat de l’Est, la vallée de la Sohanambo est définitivement orientée vers l’Ouest offrant un temps désespérément ensoleillé. Il nous faut encore traverser la vallée et la rivière Sohanambo pour se rapprocher du camp qui va nous abriter pour les deux nuits à venir. Une douche chaude et un lit confortable, voilà qui va vous permettre de vous détendre un peu après ces trois journées d’efforts, d’inconforts et de joies, …

  J7 – Cattas et Caméléons.

Lémurien Maki Catta.

Lémurien Maki Catta.

  • J4 de votre randonnée. La plus ludique des journées de ce circuit. Aujourd’hui, on relâche un peu la pression et on peut même vous laisser traîner un peu au lit si vous le souhaitez. Pas de sac à faire, pas de tente à plier, ce soir vous retrouverez votre lit et la journée s’annonce radieuse.
  • Mais attention, j’ai dit « un peu » et il n’est pas question de vous laisser lézarder au soleil. Avec nous, chaque journée comporte son lot d’efforts physiques à fournir.
  • Le programme est simple, il suffit de grimper au sommet de la montagne qui surplombe le camp pour découvrir le panorama le plus grandiose qu’il soit. Une journée à grand spectacle garantie.
  • Après ce tour de montagnes malagasy, vous devriez rejoindre la piscine naturelle et pique niquer paisiblement à l’aplomb du Tsaranoro
  • Votre dernière après midi avec nous est très ouverte ; nous pouvons vous proposer plusieurs activités encadrées ou non.

Caméleon rencontré lors d'un circuit à Madagascar.

Caméléon.

  • Vous aurez le choix entre :
  • – Un sentier en forêt, à traquer pythons, lémuriens et caméléons
  • – Une ballade dans la vallée pour visiter école, dispensaire, reboisement, etc, …
  • – Une session de blocs sur le parcours aménagé par la société BEAL (chaussons, crash pads et magnésie disponibles sur place)
  • – Une séance de méditation transcendantale face à 800 millions d’années d’histoire, …

  J8 – La fin du rêve, …

  • J5 de votre randonnée. C’est bien triste mais il va falloir repartir vers de nouveaux horizons.
  • Une bonne étape vous attend ; il va falloir rejoindre votre véhicule à 12 kms de là.
  • Après un dernier petit déjeuner en contemplant le lever de soleil sur les faces verticales du Tsaranoro et du Karambony , nous reprenons notre route pour une dernière étape de 12 kms en fond de vallée.
  • Pour finir ce trek, nous vous avons épargné les grosses fatigues et la piste que nous suivons serpente gentiment en fond de vallée.
  • Nous prenons le temps de nous arrêter et baigner en cours de route afin de rejoindre le village de Vohitsaoka vers 10h30.
  • Votre véhicule et votre chauffeur-guide sont là et vous conduisent en direction de Ranohira avec un arêt à Ihosy pour le déjeuner.
  • Installation et nuitée et dîner à votre hôtel.

 

 J9 – Ranohira – Parc de l’Isalo

Masif ruiniforme de l’Isalo

Le masif ruiniforme de l’Isalo

Vous partez pour 2 jours de randonnée, beaucoup plus calme et complètement différente que dans l’Andringitra, dans le splendide Parc National de l’Isalo. Aujourd’hui, vous découvrez le Canyon des Makis où vous comptez sur votre guide local pour vous faire apercevoir quelques-une des 7 espèces de lémuriens qui y ont élu domicile, avant de déguster le pique nique que vous avez pris soin de ne pas oublier à l’hôtel avant de partir. Puis vous continuez en direction de la Cascade des Nymphes avant d’arriver au bivouac sous tente dans un agréable petit endroit aménagé à cet effet ou on vous sert un bon dîner avec peut être la visite de quelques lémuriens.

  J10 – Ranohira / parc de l’Isalo J2

La piscine naturelle dans le parc de l'Isalo.

La piscine naturelle dans le parc de l’Isalo.

  • Après un bon petit déjeuner, vous voilà reparti pour de nouvelles découvertes : canyons, rivières, petites piscines naturelles, vous avez l’occasion d’admirer la « Piscine Noire », la « Piscine Bleue » et pour terminer, la « Piscine Naturelle », joliment bornée de pandanus, dans laquelle vous pouvez vous baigner. Aujourd’hui encore, vous avez droit à un sympathique pique nique dans ce décors grandiose. Votre véhicule vous attend un peu plus loin pour vous ramener à votre bungalow de « Chez Alice » avant d’aller voir le superbe coucher de soleil à la Fenêtre de l’Isalo.
  • Dîner et nuitée à votre hôtel

  J11 Ranohira / Tuléar

  • C’est sur les longues lignes droites du Plateau de l’Horombe que votre véhicule file ce matin jusq’à « l’Arboretum d’Antsokay » (200km) pour en admirer les 1000 différentes sortes de plantes dont une grande majorité est endémique du sud malgache. Son restaurant le « Dry Forest » vous sert votre déjeuner avant de franchir les 16km pour arriver à Tuléar.Installation et nuitée et dîner à votre hôtel. Mais avant, vous faites un petit tour de Tuléar.

  

Circuits à Madagascar. Saint Augustin.

La lagune dans la Baie de Saint Augustin.

J12 – Tuléar / Sarodrano / St Augustin

  • Direction le petit village de Sarodrano, au sud de Tuléar, après 15km de goudron et 15km de bonne piste qui longe le littoral et la mangrove. Ce petit village de pécheurs est situé au bout d’une superbe langue de sable blanc qui s’avance dans le lagon. C’est ici qu’Andréa a construit quelques bungalows et son sympathique et atypique restaurant dans lequel il vous sert un succulent déjeuner de produits de la mer  accompagné, une fois n’est pas coutume, d’un bon petit vin..! Mais auparavant, vous vous êtes arrêtés à la « Grotte Sacrée », vous avez aussi visité cet authentique petit village de pécheurs et vous êtes baignés dans cette eau à la température plus que parfaite. !

Après le déjeuner, c’est à pied que vous rejoignez le splendide village de Saint-Augustin, situé de l’autre côté de la falaise. Une jolie petite randonnée de 2h qui vous offre un des plus beau panorama de cette côte avec une vue splendide sur la superbe Baie de Saint -Augustin.

  • Vous vous installez dans les bungalows « Au Paradis d’Espérance »  avant de faire connaissance de votre piroguier qui va vous emmener à Anakao demain matin. Votre dîner est servi devant la baie de St Augustin, les pieds dans le sable et c’est encore avec des fruits de mer sue vous vous régalez ce soir.

  

 

Plage d'Anakao. Circuit sportif sur la RN7.

Plage d’Anakao.

 J13 – Saint-Augustin / Anakao

Il faut vous lever tôt ce matin pour pouvoir profiter des bons vents qui permettent aux pirogues de sortir de la baie de Saint-Augustin et ainsi rallier le village d’Anakao avec vos piroguiers et leur pirogue à voile et 1 seul balancier. Vous arrivez bien à temps pour le déjeuner qui vous attend au restaurant et prendre possession de votre bungalow.

  • Ici, le sable est blanc, la mer est calme grâce au lagon, elle est transparente et chaude. Bref, une invitation à la baignade. Vous pouvez vous promener dans le village d’Anakao ou sur  la plage. Votre après midi est libre.

  J14 Anakao / Nosy Ve / Anakao

  • Aujourd’hui, une autre promenade en pirogue vous attend. Vos piroguiers vous amènent sur la petite île de Nosy Ve, ce petit banc de sable que vous apercevez juste en face. Ils vous font un repas sur le sable avec les poissons qu’ils pèchent en route. Peut être même qu’il y aura une langouste au menu…qui sait ? N’oubliez pas cependant la crème solaire, votre chapeau et vos lunettes, le soleil est traître lorsqu’on est coincé sur la pirogue.. ! Vous pouvez y apercevoir les Paille en Queue qui nichent sur cette île.
  • Dîner et nuitée à votre hôtel.

  J15 Anakao / Saint Augustin / Tuléar

RN7 Train FCE Manakara Anakao. Enfants Vezo.

Enfants de l’ethnie Vezo, pécheurs itinérants au village d’Anakao.

  • Il faut attendre les bons vents pour rentrer à Saint-Augustin. Ceux-ci n’arrivent pas avant la fin de la matinée. Vous prenez donc votre déjeuner ici, avant de partir. Vous arrivez à St-Augustin dans l’après midi et retrouvez votre voiture qui vous ramène à Tuléar.
  • Installation et nuitée et dîner à votre hôtel.

  J16 Tuléar / Tana / Paris

  • Vous avez la matinée pour flâner dans Tuléar avant de mettre votre valise dans la voiture et de prendre votre déjeuner Chez Alain et que votre chauffeur-guide ne vous conduise à l’aéroport pour votre vol Air Madagascar en direction de Tana.
  • C’est ici que vous dites au revoir à votre chauffeur-guide : lui, il va mettre 2 jours pour « remonter » à Tana. N’oubliez pas de prendre une petite laine dans votre bagage à main : il fait beaucoup plus frais qu’ici à Tana.
  • C’est un autre chauffeur-guide de l’agence qui vous accueille à l’aéroport.  Il vous emmène au marché artisanal de la route Digue, un endroit où sont regroupés tous les vendeurs d’artisanat malagasy dans lequel vous y trouvez sûrement les souvenirs que vous désirez ramener, ceci en toute sécurité.
  • Nous avons réservé pour vous une chambre en day use dans un hôtel proche de l’aéroport afin que vous puissiez vous doucher, changer, et faire vos bagages correctement pour votre vol de retour. Vous y prenez également votre dîner avant que votre chauffeur-guide ne s’occupe de votre transfert à l’aéroport et qu’il vous assiste jusqu’à ce que votre enregistrement soit effectué.
  • Nos prestations  s’arrêtent ici. Nous vous souhaitons un très bon vol et espérons voir revoir très bientôt pour vous faire découvrir d’autres trésors que renferme encore la Grande Île Rouge.

 

Souvenir.... coucher de soleil à Anakao..!

Souvenir…. coucher de soleil à Anakao..!

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Morinda citrifolia.

Morinda citrifolia ou noni.

 

Morinda citrifolia est un arbuste qui produit le "nono" ou "noni".

Morinda citrifolia est un arbuste qui produit le « nono » ou « noni ».

 

Nono – Morinda citrifolia.

Le nono ou pomme-chien (Morinda citrifolia) est un arbre tropical de la famille des Rubiaceae, originaire d’Inde ou d’Australie. Cette plante est cultivée dans les îles volcaniques de Tahiti et dans les régions tropicales. Le nono est utilisé comme une plante médicinale par les habitants de la Polynésie et d’Hawaï. Le nono produit un fruit dont la pulpe sert à faire du jus de fruit. Ce jus est actuellement commercialisé sur le marché

 

 

Noni – Morinda citrifolia.

Le "nono", fruit du morinda citrifolia.

Le « nono », fruit du morinda citrifolia.

Le nono est le nom de l’arbre et de son fruit, en tahitien. Le terme « noni » est une création récente, utilisé pour la commercialisation du jus extrait de la pulpe du fruit. Ce terme fut choisi afin d’éviter la consonance avec « no – no » en anglais (« non – non »), jugée dépréciative pour la commercialisation dans les pays anglophones, le marché américain étant le principal et premier marché historique de consommation sous sa forme de distribution moderne.

 

Huit kilos par mois.

L'arbuste morinda citrifolia donne des fruits moins d'un an après sa plantation.

L’arbuste morinda citrifolia donne des fruits moins d’un an après sa plantation.

L’arbuste, Morinda citrifolia, donne des fruits moins d’un an après sa plantation. Il atteint sa pleine maturité à deux ans et fournit jusqu’à 8 kg de nono chaque mois, tout au long de l’année. Ses fruits sont verts, puis jaunes, et deviennent blanchâtres lorsqu’il sont mûrs. Ils sont reconnaissables à leur odeur particulière et leur goût amer.

Le jus extrait du fruit est commercialisé sous le nom de noni comme complément alimentaire aux USA, où il n’est pas reconnu officiellement comme médicament.

 

 

Article de presse en janvier 2010.

Extrait l’Express de Madagascar – Edition n° 4522 du 25-01-2010
 

Morinda citrifolia, une plante capteur de carbone

Les producteurs ruraux de Madagascar vont participer à la protection de l’environnement. La vulgarisation de certaines plantes comme le noni va y contribuer.

Noni.

Coupe du "noni", fruit du morinda citrifolia.

Coupe du « noni », fruit du morinda citrifolia.

C’est le nom de la plante qui sera vulgarisée par le Programme de promotion de revenus ruraux (PPRR) auprès des producteurs ruraux. Ayant une bonne capacité d’absorption de carbone, la culture du noni permettra à ces derniers d’apporter plus de contribution dans la protection de l’environnement et participe davantage à la lutte contre le changement climatique. L’existence de la plante permettra aussi d’améliorer les productions. La vulgarisation débutera au mois de février auprès des paysans producteurs de litchis, encadrés par la société Faly Export, dans les régions Analanjirofo et Atsinanana.

Plusieurs vertus :

Plantation de morinda citrifolia.

Plantation de morinda citrifolia.

« Le changement climatique présente des impacts sur la qualité et la quantité de production. La culture de cette plante qui absorbe du carbone va permettre une amélioration de la production, et par conséquent, d’améliorer les revenus des producteurs », avance Faly Rasamimanana de la société Faly Export, partenaire du PPRR dans ce projet. Durant la première année de lancement du projet, 20 000 plants seront distribués à près de 5000 producteurs dans les deux régions. Une superficie de 10 hectares sera concernée par cette culture. Une année après la mise en terre, environ 50 tonnes de carbone devront être capturées. En plus de ses apports importants sur la réduction des émissions de gaz carbonique, la noni possède 101 vertus médicinales, mis à part ces apports importants dans la réduction des émissions de gaz carbonique dans l’air. Les blessures, les maladies de la peau, la toux, les furoncles, l’arthrose, l’arthrite, les infections bactériennes et virales, le diabète, l’hypertension, et tant d’autres trouveront des remèdes par les feuilles, l’écorce, les racines et les fruits de cette plante. La région Analamanga sera la prochaine bénéficiaire des pépinières de « noni ».

 

Le noni…. Simplement une plante « capteur de carbone » ?

 

Un remède à tous les maux

Jus de "noni", le fruit du morinda citrifolia, en bouteille

Jus de « noni » en bouteille.

Le « noni » est un fruit ovoïde charnu de la grosseur d’une pomme de terre à l’odeur… infecte! C’est pour cette raison que certains le surnomment cheese fruit (fruit fromage). Son appellation botanique est toutefois Morinda citrifolia. Il a une écorce vert lime et sa chair est blanchâtre. Le noni est l’un des remèdes les plus prisés de la médecine traditionnelle polynésienne. Ses racines, ses feuilles et son écorce seraient utilisées depuis plus de 2000 ans afin de stimuler le système immunitaire et ainsi combattre les infections causées par des bactéries, virus, parasites ou champignons, mais aussi pour prévenir la formation et la prolifération de tumeurs cancéreuses.

 

Jus de "noni" fruit du morinda citrifolia.

Jus de Noni.

La commercialisation du noni a commencé dans les années 1990. Bien que ce soient les racines, les feuilles et l’écorce du fruit qui sont traditionnellement utilisées, c’est surtout sous forme de jus qu’il est maintenant vendu. Sa popularité ne cesse d’augmenter! Mais le jus de noni est-il vraiment un remède miracle?

Ce qu’on en dit…

On attribue au jus de noni des propriétés curatives pour un nombre impressionnant de maladies : cancer, arthrite, diabète, hypertension, douleurs musculaires et menstruelles, maux de tête et maladies cardiovasculaires. On dit aussi qu’il « stimule l’énergie vitale » et « aide à lutter contre les difficultés chroniques ». Autrement dit, à en croire les fabricants, ce serait un remède universel, rien de moins!

Ce qu’il en est…

Capsules de noni en complément alimentaire. Morinda citrifolia.

Le « noni » est également commercialisé en capsules comme complément alimentaire.

Évidemment, ce n’est pas parce qu’on le dit que c’est vrai, ni même vérifié! En effet, si les vertus potentielles du noni commencent à faire l’objet d’études, celles-ci sont encore peu nombreuses et aucune n’a porté sur les humains.

Le lien entre le jus de noni et le cancer est le plus documenté à ce jour. Deux études sur le sujet sont en effet répertoriées dans la documentation scientifique. L’une d’elles a été réalisée chez des souris et l’autre, chez des rats. Les résultats obtenus sont tout de même dignes de mention. En effet, le jus de noni a réduit la formation de carcinogènes (substances qui favorisent le développement du cancer) et a stimulé le système immunitaire, ce qui a facilité la guérison et amélioré l’efficacité du traitement de chimiothérapie. Avant de pouvoir conclure quoi que ce soit, il faudra évidemment que d’autres recherches soient réalisées, notamment chez l’humain.

Une seule étude relative au diabète est disponible à ce jour, et elle a porté sur des rats. Ses résultats indiquent que le jus de noni a réduit de 29 % la glycémie (taux de sucre dans le sang) des rats diabétiques.

Fruit et fleur du morinda citrifolia.

Fruit et fleur du morinda citrifolia.

Prudence…

Le noni a aussi montré une capacité à combattre la bactérie responsable de la tuberculose. Toutefois, la prudence dans l’interprétation des résultats s’impose encore étant donné qu’une seule étude a été réalisée sur le sujet et que celle-ci a été menée in vitro, c’est-à-dire sur des cellules isolées. Nous sommes donc encore loin de l’humain!

Enfin, d’après les résultats d’une autre étude in vitro, le jus de noni aurait un potentiel sédatif et réduirait l’anxiété. Cela pourrait possiblement expliquer l’effet apaisant traditionnellement associé au noni dans les cas de douleurs musculaires et menstruelles. Pour ce qui est des autres bienfaits allégués, aucune étude n’en fait état.

 

Publicité pour la vente du noni, fruit du morinda citrifolia.

Publicité pour la vente du noni.

Proxéronine…

Plantation de morinda citrifolia.

Plantation de morinda citrifolia.

Selon les fabricants, la plupart des bienfaits liés au jus de noni seraient dus à la proxéronine qu’il contiendrait. A partir de ce composé, le corps synthétiserait la xéronine, une molécule prétendument essentielle au bon fonctionnement des cellules. En fouillant dans la documentation, on constate que non seulement les rôles de ces composés ne sont pas démontrés, mais qu’aucune donnée scientifique ne permet même de prouver leur existence!

 

Beaucoup de bruit… et bien peu de certitude

Fruit mur de morinda citrifolia.

Fruit mur de morinda citrifolia.

La méfiance est toujours de mise lorsqu’on crie au remède miracle. Le cas du jus de noni illustre bien la pertinence de ce conseil. Pour l’instant, les preuves scientifiques des bienfaits du jus de noni sont trop minces pour conclure quoi que ce soit. Cela dit, les données actuellement disponibles sont intéressantes et invitent tout de même à rester à l’affût de nouveaux résultats.

 

La jolie petite fleur du morinda citrefolia

La jolie petite fleur du morinda citrefolia.

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RN7 – Tuléar Tana par la route.

 

RN7 – Retour sur Tana

 

Troisième partie : Le retour sur les Hauts Plateaux.

 

Beheloka / Anakao

Disséminés dans les dunes et jusque sur la plage, les bungalows de Lalandaka sont très agréables.

Disséminés dans les dunes et jusque sur la plage, les bungalows de Lalandaka sont très agréables.

Une agréable piste sableuse nous emmène au village pêcheur d’Anakao ce matin. Bien que nous ayons pris le temps de dire au revoir à Simon et sommes partis tard, nous arrivons largement pour le dîner à Anakao. Nous posons nos sacs à l’écolodge Lalandaka dont certains bungalows sont directement sur la plage. Nous passons l’après midi à « buller » moitié sur la plage, moitié dans l’eau avec cependant une petite visite du superbe petit village d’Anakao.  

Mon ami Julien piroguier à Saint Augustin avec lequel j'ai pas mal navigué.

Mon ami Julien piroguier à Saint Augustin avec lequel j’ai pas mal navigué.

Anakao

Mon ami Julien, piroguier à saint Augustin ayant su que nous étions ici, est venu nous rejoindre très tôt avec sa pirogue et nous en profitons pour aller passer la journée sur la petite île de Nosy Ve (30 minutes de pirogue à balancier). Cet îlot non habité, sauf par les Paille-en-queue qui y nichent, est un petit paradis. Il est agréable et facile d’y nager et d’y faire du snorkeling dans l’eau écarlate, ce dont nous ne nous sommes pas privés avant le super pique-nique préparé à l’avance, composé des langoustes apportées par Julien.

De retour au bungalow, nous dînons avec Julien qui passe la nuit ici et attendra les vents favorables du lendemain en fin de matinée pour regagner Saint Augustin.

 

Anakao / Antsokay / Tuléar / Ifaty

les pirogues Vezo servent autant à aller à la pêche qu'au transport des maerchandises et des passagers.

les pirogues Vezo servent autant à aller à la pêche qu’au transport des maerchandises et des passagers.

Après Anakao, situé au sud de Tuléar, nous décidons de faire un petit tour à Ifaty, l’autre station balnéaire de la région située celle-là au nord de Tuléar. Pour se faire, du fait que nous passons à côté du célèbre arboretum d’Antsokay, nous en profitons pour en faire la visite qui, en 1 heure, nous permet de voir quasiment toutes les plantes endémiques du Sud malgache. Nous retrouvons la bonne route goudronnée de la RN7 sur une quinzaine de kilomètres, jusqu’à Tuléar avant de prendre la piste en réfection qui longe la côte et ses mangroves. Ifaty est située à 25 kilomètres de Tuléar et offre une grande possibilité d’hébergements pour toutes les bourses. Nous nous posons au Bamboo, bien situé en bord de lagon, avec ses bungalows simples et pas trop chers. Le reste de l’après midi est réservé à la baignade avant le dîner composé de fruits de mer sur la terrasse de l’hôtel.

Le village "champignon" d'Ilakaka sur la RN7 né de la fièvre du saphir.

Le village « champignon » d’Ilakaka né de la fièvre du saphir.

Ifaty / Tuléar / Ranohira

Départ matinal pour refaire la piste sablonneuse en direction de Tuléar avant de reprendre la route goudronnée de la RN7 pour un retour en direction de la capitale mais avec tout d’abord un arrêt programmé à Ranohira pour une visite du superbe parc national de l’Isalo. Un peu plus de 200 km de route avec la traversée du petit village d’Ilakaka, haut lieu de mines de saphir actuellement en déclin, un peu avant d’arriver à Ranohira. C’est à l’Isalo Ranch, hébergement confortable aux tarifs attrayants que nous décidons de dormir ce soir.

Ranohira (Isalo)

Pachipodium dans le parc de l'isalo.

Pachipodium dans le parc de l’isalo.

Aujourd’hui, première journée de visite du parc. Nous partons de bonne heure afin de ne pas subir les assauts du soleil qui va taper fort aujourd’hui et décidons de faire le circuit dit des « piscines noir et bleu », avec un guide local rattaché au parc. Notre parcours nous entraîne vers la cascade des nymphes, les piscines bleu et noir en passant par les crêtes situées en haut des canyons. Superbe petit circuit que nous terminons pour le déjeuner pris sur place sous forme de pique-nique que nous avons pris soin d’apporter avec nous. La piscine de l’Isalo Ranch est la bienvenue après la sieste de l’après midi.

La piscine naturelle dans le parc de l'Isalo.

La piscine naturelle dans le parc de l’Isalo.

Ranohira (Isalo)

Egalement un départ de bonne heure pour, cette fois, découvrir le canyon des makis et la piscine naturelle. Les paysages sont toujours aussi merveilleux et le canyon porte bien son nom, car nous pouvons admirer plusieurs groupes de Makis catta en totale liberté. La marche est assez longue pour la piscine naturelle, mais le bain que celle-ci nous offre en arrivant est une superbe récompense. Après ce parcours un peu plus sportif, la piscine de l’Isalo Ranch est encore plus appréciée.

Ranohira / Anja / Ambalavao

Le parc villageois d'Anja sur la RN7 offre également de superbes vues sur la vallée.

Le parc villageois d’Anja offre également de superbes vues sur la vallée.

Nous reprenons tranquillement la route en remontant sur la RN7. Nous passons par la ville de Ihosy puis nous arrivons assez rapidement au petit parc villageois d’Anjà qu’il est intéressant de visiter. Plusieurs possibilités de parcours nous sont proposés et nous prenons le plus complet que nous bouclons en une grosse heure et demi. Le travail de préservation réalisé ici par les habitants de plusieurs villages regroupés est un exemple à suivre par d’autres communes. Il permet à tous les habitants d’avoir un niveau de vie bien supérieur aux autres, une école active et fréquentée, un centre de soin efficace, etc… Après la visite, il ne nous reste qu’une grosse quinzaine de kilomètres avant d’arriver à Ambalavao et de nous installer à l’hôtel Les Bougainvilliers.

Un sculpteur à Ambositra.

Un sculpteur à Ambositra.

Ambalavao / Fianarantsoa / Ambositra

Après le petit déjeuner, nous effectuons la visite de la fabrique du papier Antemoro, un savoir faire unique légué par les arabes. Puis nous reprenons la RN7 en traversant la ville de Fianarantsoa et enfin Ambositra, la capitale de l’artisanat malgache et en particulier des sculptures dans lesqelles les Zafimaniry sont passés maîtres. Nous posons nos sacs à l’Artisan Hôtel au rapport qualité/prix inégalé avant de partir chiner dans les nombreuses boutiques d’artisanat, à la recherche de trésors. Le repas simple mais bon servi à l’Artisan Hôtel est agrémenté de musiciens folkloriques locaux, ce qui le rend très agréable.

Superbes rizières en terrasses sur les Hauts Plateaux au bord de la RN7.

Superbes rizières en terrasses sur les Hauts Plateaux au bord de la RN7.

Ambositra / Antsirabe / Antananarivo

Notre voyage touche à sa fin car il ne nous reste plus que 260 kilomètres sur la RN7 pour rejoindre Tananarive. La route est bonne, bien roulante et toujours aussi belle. Nous arrivons en fin d’après midi à Tana, juste le temps de poser nos affaires, de prendre une douche avant d’aller retrouver des amis au Buffet de la Gare pour un bon repas avant une bonne nuit où nous allons rêver de toutes ces belles aventures vécues durant ce petit mois de voyage.

Souvenir.... coucher de soleil à Anakao..!

Souvenir…. coucher de soleil à Anakao..!

 

Première  partie  : Des Hautes Terres à l’Océan Indien.

Deuxième partie :  Côte Est et Grand Sud

Troisième partie : Retour Tuléar Tana par la RN7  (Vous y êtes)

 

 

 

 

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Fourrés, forêts sempervirentes

Richesse et diversité des fourrés, des forêts sempervirentes et forêts d’altitude et humides.

Deuxième partie : (suite)
 

Forêts sempervirentes aux étages humide et sub-humide

Le parc de la Montagne d'Ambre . Forêts sempervirentes.

Le parc de la Montagne d’Ambre est un des endroits à la plus forte pluviométrie de l’île.

La côte orientale reçoit les nuages apportés par l’alizé austral et ceux des orages en saison chaude, de novembre-décembre à avril-mai. La saison sèche est peu marquée et ne dure parfois qu’un mois. Des forêts humides à sub-humides et sempervirentes sur la côte orientale ainsi que sur la côte Nord Ouest, dans le Sambirano derrière le massif du Tsaratanana. Chaque parcelle de forêt est bien sur particulière mais globalement les changements des forêts naturelles s’observent dans la composition et la structure en fonction de l’altitude plus l’altitude est élevée, moins la forêt est haute. Aux altitudes supérieures à 1 200 mètres, la forêt est parfois remplacée par un fourré de montagne.

 

Forêts sempervirentes. Parc national du Masoala.

Un chemin dans le parc du Masoala sur la côte Est de Madagascar.

La forêt pluviale de la côte orientale répond parfaitement aux images des forêts “tropicales”. Elle est sempervirente, c’est à dire toujours verte. Les plus grands arbres sont rencontrés à basse altitude, en dessous de 800 mètres d’altitude selon les endroits. Les sols sont profonds, l’humidité est importante et la litière forestière est épaisse. La canopée est haute, et ces forêts abritent le plus grand nombre d’espèces de plantes et d’animaux. Juste derrière le rivage, en certains endroits un type de forêt particulier s’est développé sur des terrains sableux la forêt littorale qui n’est plus représentée que par quelques parcelles comme près de Fort-Dauphin ou sur la presqu’île Masoala.

 

 

Aux altitudes moyennes, entre 800 et 1000 mètres environ, le sol forestier est généralement

Forêts sempervirentes. Forêt de la côte Est de Madagascar.

Forêt de la côte Est de Madagascar.

moins profond et les températures baissent. On y rencontre encore de grands arbres mais la forêt est moins haute, la canopée ne dépassant pas 20 mètres sauf aux endroits les moins exposés comme dans les fonds de vallées. Le sous-bois est généralement plus dense, les arbres sont couverts de mousses et de lichens. Les plantes poussent sur les plantes, fougères, orchidées et autres épiphytes qui ne sont pas des parasites en n’utilisant les arbres que comme support, sont nombreuses. Les bambous et les lianes sont plus communément rencontrées aux altitudes moyennes. Les fougères privilégient les endroits les plus humides, elles sont arborescentes en pouvant atteindre une vingtaine de mètres de haut, terrestres ou épiphytes en formant parfois de véritables bouquets sur les branches des plus grands arbres.

 

Forêts sempervirentes. Paysage du Pays Zafimaniry.

Paysage d’altitude dans le Pays Zafimaniry.

Aux altitudes supérieures, généralement au-delà de 1200 mètres, les conditions sont plus dures, les températures baissent en même temps que les écarts entre les températures diurnes et nocturnes se creusent. Les sols sont encore moins profonds et la végétation est plus exposée aux vents et à l’ensoleillement. La forêt est bien plus basse, les arbres peuvent appartenir aux mêmes espèces qu’à basse altitude mais se développent différemment. Ils sont souvent noueux, rabougris et buissonnants. Leurs feuilles sont cireuses, petites et parfois réduites à l’état d’épines. La végétation à ces altitudes est “sclérophylle” et les espèces de la famille des Ericacées sont communes.

 

Fourré de montagne sur les plus hauts sommets

Forêts sempervirentes. Dans le massif de l'Andringitra.

Les chutes de Riambavy dans le massif de l’Andringitra.

Sur certains “toits” des plus grandes montagnes, au sommet du Tsaratanana, du Marojejy, dans l’Andringitra ou dans l’Andohahela, la forêt est remplacée par un fourré de montagne. Ces sommets sont extrêmement secs et les conditions climatiques et de vie sont les plus rudes. Peu d’animaux sont rencontrés dans les fourrés de montagne. Des feux accidentels ont détruit la végétation naturelle des sommets du Tsaratanana et de l’Andohahela mais le fourré de montagne du Marojejy est toujours intact. A plus de 2 000 mètres d’altitude, des buissons, des palmiers nains et des orchidées uniques peuvent être rencontrés.

 

Appauvrissement et monotonie

 

Forêts sempervirentes. Les brulis ont remplacés les forêts .

La quasi totalité de l’île de Madagascar était recouverte de forêt avant la venue de l’homme… Les choses ont bien changées.

 

Les forêts dégradées et les zones herbeuses

La plupart des forêts des Hauts Plateaux ont disparues mais il en reste quelques vestiges importants comme dans le massif de l’Andringitra ou à Anjozorobe. Les versants occidentaux de ces forêts présentent parfois des arbres à feuilles caduques de l’Ouest de Madagascar alors que les versants orientaux sont plus humides.

 

 

Forêts sempervirentes. l'Andringitra.

Plateau dans le massif montagneux de l’Andringitra.

Dans diverses zones, comme aux environs d’Antsirabe ou de Ranohira, un type de forêt dégradé présente un peuplement de Tapias. Ces arbres de la famille des Euphorbiacées sont localement appelés Voapaka, paka, tapia, et “scientifiquement” Uapaca bojeri.La plupart des zones des Hauts Plateaux ne présentent que de monotones zones herbeuses. S’il existait certainement quelques zones ouvertes à Madagascar avant l’arrivée de l’homme, elles étaient cependant rares, peu étendues et localisées. Ces paysages monotones sont extrêmement pauvres et n’abritent que quelques espèces d’herbes communes à l’Afrique et peu d’animaux.

 

 

Source : http://www.mef.gov.mg/biodiversite-de-madagascar/

 

Forêts sempervirentes. Montagne des Français.

Paysage dans la région de Giégo Suarez. Montagne des Français.

 

Forêts de Madagascar :

– 1 – Richesse et diversité

– 2 – Fourrés, forêts sempervirentes et forêts d’altitude et humides.

 

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Parc Ankarafantsika

Le Parc Ankarafantsika :

Source : Madagascar National Parks

 

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

Le Parc National Ankarafantsika, dans le Nord-Ouest de Madagascar, est une mosaïque de forêts denses et sèches. Ankarafantsika est connu pour ses lacs, derniers refuges d’espèces phares. Il est aussi un repaire pour les lémuriens et les oiseaux endémiques.

GPS : 16°09 Sud et 46°57 Est.

 Ankarafantsika est à 450 km d’Antananarivo et à 114 km de Mahajanga. La Route Nationale N°4 traverse le Parc. Situé dans la région du Boina, il est à cheval sur Marovoay et Ambato-Boeni. À l’Est du parc coule la rivière de Mahajamba et l’Ouest, la Betsiboka. Ankarafantsika s’étale sur 135 000 ha.

 

 

 

La faune

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

Ankarafantsika est un repaire d’oiseaux et de lémuriens. Une particularité qui fait de la conservation un véritable leitmotiv pour ce parc national. 8 espèces de lémuriens ont été observées à Ankarafantsika : une espèce diurne, 2 espèces mixtes, 5 espèces typiquement nocturnes dont les fameux Microcebus, les plus petits primates au monde. 129 espèces d’oiseaux nichent dans la forêt d’Ankarafantsika. 75 d’entre elles sont endémiques. Enfin, Ankarafansika abrite aussi des reptiles endémiques locaux: caméléons, iguanes, serpents et tortues d’eau douce.

 

Le meilleur de la faune du parc Ankarafantsika

 

1. Le Schetba rufa ou Paopaobava

De son nom malgache est un oiseau terrestre, forestier et endémique. Il est de taille moyenne, de couleurs rousse, blanche et noire. Le mâle a la tête, la nuque, le cou, le menton et la gorge noire à reflet bleu. La femelle du Paopaobava a le devant, le dessus de la tête et la nuque noire. Son corps roux est orné d’un collier gris. C’est une espèce diurne qui présente un dimorphisme sexuel. Rarement seul, le Paopaobava aime vivre en couple ou en groupe.

2. L’Eulemur mongoz,

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

Connu localement par son nom malgache, Dredrika, est un lémurien arboricole, endémique d’Ankarafantsika. Le Dredrika mesure 30 à 35cm et sa queue 48cm. Le dos du mâle est d’un brun plus foncé que sa femelle. Mâle et femelle se distinguent par…leurs épaules ! En effet, l’un a l’épaule jaune et l’une, l’épaule brune qui vire au noir. Mais tous deux ont l’œil orange et le nez blanc. Le Dredrika est diurne en saison de pluie et nocturne en saison sèche. C’est une espèce vulnérable.

 

 

3. le Cheirogaleus medius

Lémurien endémique intégralement protégé, le Cheirogaleus medius ou Matavirambo est un arboricole qui aime se déplacer lentement. On peut le rencontrer dans presque toutes les forêts de l’ouest et du Sud de Madagascar. Haut de 22 cm avec une queue de 20 cm, le Matavirambo pèse 142g au début de la saison humide, 217g à la fin de saison humide. Son dos est brun, son ventre est blanc. Une bande blanche entoure son nez et son œil est cerclé de noir. Le Matavirambo est un lémurien nocturne qui hiberne d’avril à septembre. Sa réserve de graisse se trouve à la base de sa queue, d’où son nom….

 

 

 

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

4. L’Acrantophis madagascariensis

ou Do. C’est un serpent, généralement terrestre. Sa taille peut atteindre 3m, son corps est brun sombre ou beige sombre. Son ventre est généralement plus clair. Il se nourrit de micromammifères ou d’oiseaux.

 

 

 

 

 

5. Microcebus

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

est le plus petit des lémuriens. On peut noter à Ankarafantsika la présence de deux espèces sympatriques : M. murinus et M. ravelobensis. La période de reproduction de ces deux espèces est différente malgré le fait qu’elles sont sympatriques à Ankarafantsika. Il y a une séparation claire de leur niche écologique. La distribution de M. ravelobensis est très restreinte. Comme les autres Microcebus, l’espèce se nourrit de fruits et d’insectes.

 

 

 

6. Propithecus coquereli

Est à compter parmi le meilleur de la faune d’Ankarafantsika. Espèce très appréciée des touristes car très spectaculaire. Il est important de noter que comparé aux autres espèces de Propithecus, sa distribution n’est pas très grande.

 

7. Aigle pêcheur de Madagascar Haliaeetus vociferoides.

C’est une espèce endémique de Madagascar et c’est la seule espèce de rapace diurne classée à l’état critique (CR) en Afrique par l’IUCN en 2008.

 

8. Le Faucon à ventre rayé Falco zoniventris

Une espèce de rapace diurne très solitaire et difficile à observer y est très commune.

 

La flore

La flore d’Ankarafantsika est très diversifiée. On y compte 823 espèces. 82% sont des plantes herbacées endémiques et 92% pour les plantes ligneuses.

Le meilleur de la flore du parc Ankarafantsika

 

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

1.Le Mpanjakaben’ny tany

Ou Baudouinia fluggeiformis est un arbuste endémique de 15 m de haut et de 50cm de diamètre. Son tronc est percé de cannelures profondes et irrégulières, son écorce est brune. Ses feuilles caduques et disposées en bouquets aux sommets des rameaux, ont une face inférieure mâte et une face supérieure luisante traversée par une nervure médiane saillante. Ses fleurs jaunes ont cinq petites pétales qui fleurissent dans les forêts denses sèches dégradées entre août et décembre. Le Mpanjakaben’ny tany donne ses fruits de septembre à mai.

 

 

2. Le Cedrelopsis grevei

Ou Katrafay de son nom malgache est un arbre de 5 à 22 m de hauteur. Son écorce rugueuse grisâtre à brunâtre est crevassée et a une odeur caractéristique. Son bois, jaune très clair et très dur, a des vertus esthétiques et technologiques très prisées pour la menuiserie et la construction. Ses feuilles, groupées au sommet des ramilles, sont caduques et ont des vertus médicinales. Ses fleurs jaunes apparaissent entre septembre et décembre et ses fruits capsulaires de couleur noire, entre octobre et janvier.

 

3. Le Lohavato, Hymenodictyon occidentale

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

De son nom scientifique, est un arbre de petite taille avec un fût rectiligne. Il est endémique. Ses fleurs ont une forme particulière : elles ont des calices soudés en forme de tube très court et aux dents étroites. La partie inférieure de la corolle est étroite et cylindrique et la partie supérieure renflée en forme de boule. On trouve le lohavato dans les forêts denses et sèches. Le lohavato fleurit et porte ses fruits de novembre à janvier.

 

 

 

 

4. Le Sakoanala ou Poupartia silvatica

Est un grand arbre de 25 à 35 m de haut. Son écorce est grise et ponctuée de blanc. Le Sakoanala libère du latex rougeâtre lorsque l’on gratte son tronc. On le trouve dans les forêts denses sèches décidues. Sa floraison est en septembre et octobre.

 

Mais aussi :

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

Ankarafantsika se prête au birdwatching et au trekking. Mais le parc et ses environs ne manqueront pas de vous étonner. La liste des bons plans est longue et très variée.Ainsi, à l’intérieur d’Ankarafantsika, à Ampombolava, se trouve un atelier de raphia où le raphia est tissé et teinté à la manière traditionnelle. Ampombolava est situé le long de la Route Nationale 4. Un autre atelier est établi à Andranomandevy, à 16 Km en dehors du parc.

Un site de recherches sur nos vieux amis, les dinosaures, est établi à Berivotra, à 65 Km sur la Route Nationale 4. À Anjohibe, à 120 Km vers Mahajanga, vous trouverez une grotte historique. Non loin de là, à 10 Km, s’étend le fameux cirque rouge, qui est une formation extraordinaire de « lavaka ».

 

 

L’histoire d’un parc

 

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

« Ankarafantsika » vient du nom « Garafantsy » qui signifie «montagne d’épineux». C’est un nom qui désigne également un homme rusé et effrayant. Les forêts d’Ankarafantsika inspiraient autrefois la terreur et le mystère. Et pour cause, elles étaient habitées par Ravelobe, un patriote devenu bandit de grand chemin qui détroussait les voyageurs. À l’origine, deux sites de part et d’autre de la route nationale 4, formaient la Réserve Forestière d’Ankarafantsika, avant que ceux-ci ne soient unifiés. L’actuel Parc National d’Ankarafantsika a été inauguré en 2002. Les Sakalava vivent dans cette région, ils sont généralement agriculteurs.

 

 

 

Ankarafantsika, un parc qui rend service

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

 

 

La plaine de Marovoay, région agricole est arrosée par la rivière de Betsiboka à l’Ouest du parc. C’est au massif d’Ankarafantsika que l’agriculture doit sa récolte, grâce à une importante maîtrise de l’eau. Sur 38.000 hectares cultivés, 16.000 hectares sont irrigués à plein temps. Les rivières d’Ankarafantsika, en entraînant des sédiments retenus dans les marécages à raphia, protègent les rizières de la plaine de Marovoay. Les lacs de Tsimaloto, d’Ampijoroa, d’Antsimalo, d’Ankomakoma sont les derniers refuges à certains poissons, crocodiles et oiseaux d’eau.

 

 

 

 

Paysage contrasté dans un climat sec

Parc Ankarafantsika

Parc Ankarafantsika

Il fait chaud à Akarafantsika. D’avril à novembre, le temps est sec. Une période humide casse la routine, mais généralement, la température varie de 24 à 29°C. Le paysage est contrasté dans le parc. Ankarafantsika alterne les paysages scéniques, allant de la savane au bush, en passant par les lavaka d’Ankarokaroka, paysage lunaire né d’une gigantesque érosion. Sa végétation et sa faune sont ainsi caractéristiques d’un massif sableux, où des espèces sont endémiques au niveau local.

 

 

 

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Source : Madagascar National Parks

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Circuit sportif RN7

 Circuit sportif RN7.

Un très joli circuit pour les sportifs amoureux de nature et de rencontres humaines.

Un très bel itinéraire en quad, des descentes de rivières en pneumatique avec bivouac, plusieurs journées de VTT dans le magnifique Pays Zafimaniry, un trajet inoubliable avec un train d’une autre époque, un raid en 4×4 sur 8 jours, le tout ponctué de visites de parcs et réserves peuplés de lémuriens, caméléons, oiseaux et autres animaux pour la plupart endémiques de Madagascar, tel est le programme de ce circuit complètement inédit.

 

Le programme de ce circuit au jour le jour :

 

J1 – Paris / Tananarive

  • Arrivée à Ivato, aéroport de Tananarive.
  • Accueil personnalisé.
  • Transfert à l’hôtel.
  • Nuitée à l’hôtel.

 

J2 – Tananarive / Ampefy

Départ de ce circuit sportif RN7.

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Départ de l’hôtel vers 7h/7h30 afin d’éviter les embouteillages…
  • Transfert au Lemur’s Park. 25km. Environ 45mn.
  • Visite du Lemur’s Park. Environ 1h.
  • Mise à l’eau des pneumatiques et descente tranquille de la rivière Katsoaka.
  • Environ 2h de descente.
  • Déjeuner pique nique.
  •  1 petite heure de marche pour rejoindre le Domaine Saint François pour une petite collation.
  • Transfert en voiture à Ampefy. 110km de bonne route. Environ 1h30.
  • Installation à l’hôtel à Ampefy, sur le bord du lac Itasy.
  • Rencontre avec les guides du quad.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Ampefy. Circuit sportif  RN7

Une partie de lac à Ampefy.

J3 – Ampefy / Antsirabe

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Briefing de conduite et de sécurité.
  • Transfert en quad par la piste. Environ 150km. La journée.
  • Déjeuner pique nique en cours de route.
  • Arrivée à Antsirabe dans l’après midi.
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J4 – Antsirabe.

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert au Mont Ibity. Environ 1h.
  • Ascension du Mont Ibity 2254m. Environ 2h30/3h.
  • Ascension du Mont Ibity
  •  Déjeuner pique nique au sommet avec le superbe panorama offert.
  • Retour tranquille à Antsirabe.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Laveuses dans un ruisseau. Circuit sportif RN7

Les rivières et ruiseaux sont indispensables à la vie des villages de campagne.

J5 – Antsirabe / Pont sur la Mania / Descente de la Mania J1

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert au Pont de la Mania. Environ 40km. Environ 1h.
  • Petite marche d’environ 15mn pour rejoindre l’équipe de la logistique.
  • Briefing rapide de formation aux manœuvres de base et à la sécurité.
  • Une fois équipés (casques et gilets), les bagages répartis entre porteurs et sacs étanches embarqués, c’est le départ sur la rivière
  • La descente continue jusque qu’à l’arrivée d’une « perte » spectaculaire auprès de la quelle le bivouac est déjà installé.
  • Punch, cacahuètes dîner et nuitée au bivouac.

 

Sur la Mania. Circuit sportif RN7.

De sympathiques rapides agrémentent cette descente sur la Mania.

J6Descente de la Mania J2 / Ambondromisoatra / Ambositra

  • Petit déjeuner au bivouac.
  • Une fois les éventuelles brumes dissipées, c’est le départ sur la rivière.
  • Arrivée dans la plaine de la Soavina en fin de matinée.
  • La Mania serpente mollement entre quelques collines jusqu’à  atteindre le bac et le bout de la piste généralement en début d’après-midi.
  • Récupération des véhicules à Ambondromisoatra.
  • Transfert à Ambositra.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

J7 – Ambositra / Antoetra / Ranomena  ( VTT – 25km / 5h.)

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert en 4×4 à Antoetra. 15km de route et 22km de piste. Environ 1h30.
  • Prise de contact avec vos porteurs qui vous accompagnent en VTT.
  • Une portion de piste très roulante.
  • 2km avant d’arriver à Ranomena, la piste devient boueuse avec des ornières et vous avancez parfois le vélo à la main.
  • Installation au bivouac dans la cour de l’école de Ranomena. Village typique du pays Zafimaniry.
  • 10mn de marche vous emmènent au bord d’un petit ru d’eau très limpide pour vous baigner.
  • Moyennant finance, les villageois peuvent vous ramener l’eau au bivouac..!
  • Dîner et nuitée au bivouac.

 

Vallée d'Ambinanindrano. Circuit sportif RN7.

Très beaux paysages dans les environs d’Ambinanindrano.

J8 –  Ranomena – Ambinanindrano / Marolalanana   (VTT – 36 km / 5h)

  • Petit déjeuner au bivouac.
  • Une journée au cheminement très varié, un véritable terrain de jeu pour le VTT.
  • Au début, la piste est boueuse, mais bien vite, succède à 12Km de descente.
  • Tantôt une portion de pavés de granit, tantôt une piste en terre déformée ponctuée de gros « boutons » de rochers de granit.
  • Les paysages défilent pendant que les mains se crispent sur les freins. A l’équilibre instable des passages difficiles succède le jeu des vitesses pour faire le moindre effort. Tout est magnifique dans cette région très vivante à l’activité paysanne.
  • Politesse et sourires sont les ingrédients d’un beau voyage, et cela n’importe où dans le monde. Ici, c’est une habitude à chaque étape.
  • Encore une belle récompense à l’arrivée : la possibilité de se baigner dans la rivière propre.
  • Installation au bivouac
  • Dîner et nuitée au bivouac.

 

J9 – Marolalanana – Ambohimanga Atsimo – Fiadanana – Sandrasaty (VTT – 36 km / 6h)

  • Petit déjeuner au bivouac.
  • Vous traversez la rivière Marolalanana en embarquant les VTT sur des pirogues.
  • L’eau arrive au ventre et parfois au poitrail.
  • Vous refaites le paquetage avant de reprendre une piste piétonne
  • Nombreux ponts et passerelles permettent de jouer à l’équilibriste.
  • Le chemin s’élargit peu à peu après Ambohimanga Atsimo, jolie petite ville de brousse.
  • L’hospitalité et l’accueil à chaque village sont  le réconfort de vos efforts.
  • Vous avez vers Fiadanana (9km) la rivière à passer. Le bac étant cassé, il faudra traverser en fabriquant un radeau…!
  • Vous êtes maintenant sur une piste bien roulante avec quelques collines, progressant le long d’une jolie rivière.
  • L’étape du soir se fait à Sandrasaty, village en chaume adossé à la forêt.
  • Bivouac sous le porche de l’église dont il ne reste que les tôles et le dallage ciment.
  • Ce soir encore, la possibilité de se baigner à une très jolie source d’eau filante.
  • Dîner et nuitée au bivouac.

Bac de fortune. Circuit sportif RN7.

Traversée de rivière avec tout le matériel grâce à ce bac de fortune.

J10 – Sandrasaty – Analamarina – Ifanadiana – Ranomafana (VTT – 47 km – 5h)

  • Petit déjeuner au bivouac.
  • 10 km vous séparent d’Analamarina, puis nous passons Tsaratanana, avant de quitter la piste à Ifanadiana
  • Transfert en voiture jusqu’à l’hôtel à Ranomafana  (environ 10Km) afin de se ressourcer et prendre une bonne douche chaude
  • Installation à l’hôtel
  • Dîner et nuitée à l’hôtel

J11 – Ranomafana (repos)

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • La matinée est consacrée à la source d’eau thermale. Piscine d’eau chaude naturelle et massage.
  • Déjeuner au restaurant.
  • Après midi, petite visite à pied du parc de Ranomafana
  • Déjeuner et nuitée à l’hôtel. 

 

Cascade à Ranomafana. Circuit sportif RN7.

Cascade à Ranomafana

NB : Le circuit peut se terminer ici avec un retour à Tana en 1 ou 2 journées.

 

J12 – Ranomafana / Fianarantsoa.

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert en voiture à Fianarantsoa. 63km. Environ 1h30.
  • Journée libre à Fianarantsoa.
  • Déjeuner libre à Fianarantsoa.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

J13 – Fianarantsoa / Manakara

  • Petit déjeuner très matinal à l’hôtel.
  • Transfert à la gare. Le train FCE (Fianarantsoa-Côte Est) part à 7h.
  • 169km – 67 ponts – 47 tunnels – 17 gares – 1100m de dénivelé.
  • Arrivée à Manakara : horaire indéterminé..!
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Village de pécheurs au bord des Pangalanes. Circuit sportif RN7.

Village de pécheurs sur les bords du canal des Pangalanes à Manakara.

J14 – Manakara

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Balade en pirogue sur le Canal des Pangalanes.
  • Déjeuner pique nique fruits de mer sur la plage avec les piroguiers.
  • Découverte de plantations de plantes aromatiques et d’une distillerie d’huiles essentielles en brousse.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 NB : Le circuit peut se terminer ici avec un retour à Tana en 2 journées.

J15 – Manakara / Farafangana / Vangaindrano.

C’est le départ pour la piste côtière de Fort Dauphin. 184 km. Environ 4h.

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • RN 12. Traversée de Vohipeno, cœur de la culture Antemoro.
  • Possibilité de s’arrêter au marché pour découvrir l’artisanat de vannerie propre à cette région, capitale des descendants d’arabes à Mada.
  • Déjeuner pique nique libre. 
  • Installation à l’hôtel ou en bivouac à Vangaindrano
  • Dîner et nuitée à l’hôtel ou en bivouac.

 

Bas sur la piste Manakara - Fort Dauphin. Circuit sportif RN7.

Des bacs motorisés permettent aux véhicules de traverser les nombreux cours d’eau tout le long du parcours.

J16 – Vangaindrano / Sandravinany.

Le goudron est terminé, place à la piste et… aux bacs. 140 km. Environ 6h. Passage de 2 bacs.

  • Petit déjeuner à l’hôtel ou au bivouac.
  • Départ matinal pour Manantenina.
  • Paysage de plaine aride et désertique.
  • Déjeuner pique nique libre.
  • Traversée de la rivière Masianaka en Bac
  • Déjeuner libre dans le village : Manambondro et découverte de tombeau ancestral
  • Deuxième traversée : la rivière Manambondro
  • Dîner et nuitée à l’hôtel ou en bivouac dans le village de Sandravinany

 

J17 – Sandravinany / Manantenina

  • Petit déjeuner à l’hôtel ou au bivouac.
  • 60 Km de  piste et 3 passages en Bac. Environ 5 heures.
  • Retraversée de trois rivières avec des ferry à moteur
  • Paysages typiques de la côte Est. Végétation luxuriante, maisons sur pilotis, rizières.
  • Déjeuner pique nique libre.
  • Dîner et nuitée dans un Lodge ou en bivouac au bord de la rivière Manampanihy.

 

Circuit sportif RN7. 4x4.

Les voitures du raid Autotractor en action sur cette portion de piste.

J18 – Manantenina / Fort Dauphin.

  • Petit déjeuner au Lodge ou au bivouac.
  • 100km de piste et 5 bacs à passer. Environ 6/7h.
  • Très vite, le paysage change, on arrive dans la riche forêt du Sud Est et son climat plus humide.
  • Déjeuner pique nique libre.
  • Installation à l’hôtel à Fort Dauphin.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel

 NB : Le circuit peut se terminer ici avec un retour à Tana en avion.

J 19 –  Fort Dauphin  / Berenty

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert à la réserve privée de Berenty. 86 km. Environ 2h30/3h de piste.
  • Installation au Lodge de la réserve.
  • Déjeuner libre.
  • Visite de la réserve de Berenty.
  • Dîner et nuitée au Lodge.

 

J20 – Berenty / Lavanono

  • Petit déjeuner au Lodge.
  • Transfert en 4×4 à Lavanono. 215km. Environ 6/7h.
  • Déjeuner pique nique libre.
  • Installation au Lavanono Lodge Chez Gigi.
  • Dîner et nuitée au Lodge.

 

J21 – Lavanono / Itampolo

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert à Itampolo. 220km. 6/7h.
  • Installation à l’hôtel « Sud Sud »
  • Dîner et nuit à l’hôtel.

 

J22 – Itampolo / Ambola / Anakao

  • Transfert à Anakao via Ambola. 139km. Environ 3h.
  • Petit déjeuner à l’hôtel..
  • Installation à l’hôtel.
  • Déjeuner et après midi libre.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Fillette Vezo à Anakao. Circuit sportif RN7.

Fillette Vezo à Anakao.

J23 – Anakao

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Journée libre au bord du lagon sur le Canal du Mozambique.
  • Possibilités : Visite du village – Île de Nosy Ve en pirogue – Safari baleine, Plongée… etc.
  • Déjeuner libre.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Plage d'Anakao. Circuit sportif RN7.

Plage d’Anakao.

J24 – Anakao           

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Journée libre à Anakao
  • Possibilités : Visite de la réserve de Tsimanampetsotsa – 100km A/R. + Les possibilités de la veille.
  • Déjeuner  libre.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

J25 – Anakao /St Augustin

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Matinée libre.
  • Déjeuner libre…. mais être prêt pour embarquer vers 11h30/midi.
  • Transfert en pirogue pour Saint Augustin. Environ 2h.
  • Installation à l’hôtel de brousse de Saint Augustin. « Chez Espérance ».
  • Dîner fruits de mer et nuitée à l’hôtel.

 

Piscine naturelle à StAugustin. Circuit sportif RN7.

La piscine naturelle d’eau douce à Saint Augustin.

J26 – St Augustin

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Journée libre à Saint Augustin.
  • Possibilités : Piscine naturelle en pirogue – Visite de la mangrove en pirogue – Randonnée de St Augustin à Sarodrano par les crêtes (superbe)
  • Déjeuner libre
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Saint Augustin. Circuit sportif RN7.

Saint Augustin vu de la falaise.

J27 – Saint Augustin / Tuléar / Tana

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert à Tuléar en 4x4par la piste. Environ 40km. Environ 1h30/2h.
  • Transfert à l’aéroport
  • Déjeuner libre à Tuléar ou à Tana suivant l’horaire du vol.
  • Accueil à l’aéroport à Tana.
  • Activités et visites libres adaptées à l’horaire du vol Tuléar/Tana.
  • Transfert à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

J28 – Tana / Paris

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Journée libre à Tana.
  • Plusieurs visites libres possibles en fonction de l’horaire du vol international.
  • Transfert à l’aéroport.
  • Assistance à l’enregistrement.
  • Fin des prestations.

NB : A partir de Tuléar, il est possible de prévoir un retour à Tana en 4 à 6 journées par la RN7 avec des visites de parcs.

Me contacter pour le tarif de ce circuit
« Circuit sportif sur la RN7» : Cliquez ICI.

 

 

VELOMA ..!   (Au revoir…..!)

N.B. : Comme tous mes circuits, celui-ci peut être modifié par des extension possibles par exemple à partir de Fianarantsoa, faire un trek dans le massif de l’Andringitra… etc. 

N’hésitez pas à me questionner ICI

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Madagascar découvertes.

 Grand tour de Madagascar

Madagascar découvertes.

Vous disposez de quelques semaines de libre. Vous désirez découvrir les principaux sites incontournables de Madagascar.  Vous n’avez pas peur de faire de la route, de la piste, du bateau. Vous aimez les contacts humains : ce circuit est fait pour vous !

 

J1 –  Arrivée à l’aéroport d’Ivato à Tananarive. (Vol avec Air Austral impératif)

  • Accueil personnalisé à l’aéroport.

    Madagascar découvertes. le lac Tritriva

    Le lac Tritriva avec ses légendes..!

  • Transfert à l’hôtel.
  • Déjeuner libre.
  • Petite balade en centre ville.
  • Retour à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J2 –  Tana/Antsirabe.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert de Tana à Antsirabe en voiture. 170km . Environ 4h/4h30.
  • Déjeuner libre à Antsirabe.
  • Installation à l’hôtel.
  • Transfert par piste au lac Tritriva. Tour du lac guidé.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J3 –  Antsirabe / Miandrivazo.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert d’Antsirabe à Miandrivazo. 250km. Environ 4h/4h30.
  • Déjeuner libre en cours de route. (Gargote ou pique nique)
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

J4 – Miandrivazo / Bekopaka – Descente du Tsiribihina J1.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Premier jour de navigation sur le fleuve Tsiribihina.
  • Transfert en 4×4 à l’embarcadère de Masiakampy. Environ 2h.
  • Embarquement sur le chaland.

    Madagascar découverte. coucher de soleil sur le Tsiribihina.

    Coucher de soleil dur le fleuve Tsiribihina.

  • Départ de la navigation vers 10h environ.
  • Déjeuner prévu et servi sur le chaland.
  • Observation d’oiseaux, crocos, tortues, lémuriens, paysages changeants (gorges), nombreuses cultures en bordure du fleuve qui est en eaux basses à cette saison.
  • Arrêt en cours de route pour la découverte d’une superbe cascade (petite marche de 10mn). Possibilité de se baigner : l’eau est très claire et largement assez chaude.
  • Observation possible de lémuriens, caméléons et poissons sur ce site.
  • Arrêts « techniques » prévus en cours de route. (Pas de toilettes sur le chaland)
  • Installation du bivouac par l’équipage en fin d’après midi près du village de Begidro. (Le site peut changer)
  • Dîner prévu et servi sur le bateau.
  • Bivouac sous tente dôme.

 

J5 – Miandrivazo / Bekopaka – Descente du Tsiribihina J2.

Madagascar découverte. Bivouac sur le Tsiribihina.

Bivouac sur un banc de sable pendant la descente du Tsiribihina.

– Deuxième jour de navigation sur le fleuve Tsiribihina.

– Petit déjeuner prévu et servi sur le chaland.

– Après le petit déjeuner, visite à pied du village de Begidro, accompagné par les enfants de ce village.

– A la suite de cette visite, départ de la navigation prévue dans la matinée.

– Déjeuner prévu et servi sur le chaland.

Arrêts « techniques » prévus en cours de route. (Pas de toilettes sur le chaland).

– La navigation se poursuit avec toujours de multiples possibilités d’observations d’animaux, paysages variés et scènes de vie en bordure du fleuve.

  • Arrêts possibles afin de récupérer du bois mort pour le feu de camp au bivouac de ce soir.
  • Installation du bivouac par l’équipage en fin d’après midi près du village de Berindrika. (Le site peut changer)
  • Dîner prévu et servi sur le bateau.
  • Les enfants et les musiciens du village voisin viennent se joindre à vous autour du feu de camp pour une soirée festive en musique et danses locales.
  • Bivouac sous tente dôme.

 

J6 – Miandrivazo / Belo sur Tsiribihina – Descente du Tsiribihina J3.

  • Dernière demi-journée de navigation sur le fleuve Tsiribihina.
  • Petit déjeuner prévu et servi sur le chaland.

    Madagascar découvertes. Bac de Bekopaka.

    La traversée du Manambolo avec le bac juste avant Bekopaka.

  • Départ de la navigation prévue autour de 9h avec les saluts et au revoir des enfants du village.
  • Le fleuve est beaucoup plus large et on observe beaucoup plus de scènes de vie sur ses berges ainsi que de nombreux baobabs.
  • C’est la dernière matinée de navigation.
  • Déjeuner prévu et servi sur le chaland près de l’embarcadère de Belo sur Tsiribihina ou vous attendent les 4×4 qui vous prennent en charge à partir d’ici.
  • Transfert à Bekopaka. 100km de piste. Environ 5h.
  • Un petit bac pour traverser la rivière Manambolo à l’arrivée à Bekopaka et encore 5km pour arriver à votre hôtel.
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J7 – Bekopaka.

Madagascar découvertes. Gorges du Manambolo.

Les superbes gorges du Manambolo.

– Petit déjeuner servi à l’hôtel.

– Petit transfert en 4×4 (5km) jusqu’au bureau des guides du parc.

– Visite guidée en pirogue des gorges de la Manambolo. Environ 1h30.

– Déjeuner libre dans une gargote proche.

– Visite guidée, à pied, des Petits Tsingy. Environ 1h30.

– Reste de l’après midi libre à Bekopaka.

– Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J8 – Bekopaka.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.

    Madagascar découvertes. Tsingy de Bemaraha.

    Les Tsingy de Bemaraha classés au patrimoine de l’humanité de l’Unesco.

  • Transfert en 4×4 aux grands Tsingy. 17 km de piste. Environ 1h30.
  • Circuits type via ferrata dans les grands Tsingy. Environ 4h.
  • Déjeuner pique nique libre.
  • Chapeau, crème solaire, lampe torche et eau obligatoires..!
  • Retour à l’hôtel en milieu d’après midi.
  • Très bons massages relaxants possibles à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J9 – Bekopaka / Morondava (via Belo sur Tsiribihina).

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert de Bekopaka à Belo sur Tsiribihina. 100km de piste. Environ 5h.
  • – 1 bac au départ de Bekopaka. Traversée de la Manambolo.
  • Déjeuner libre dans un restaurant ou une gargote à Belo sur Tsiribihina.
  • – 1 bac assez long  (environ 1h). Traversée du Tsiribihina.
  • 100km de bonne piste bien roulante pour arriver à Morondava.
  • Visite de l’allée des baobabs et des baobabs amoureux  en cours de route.
  • Installation à l’hôtel à Morondava en bord de mer. .
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

Madagascar découvertes. Allée des baobabs.

La célèbre allée des baobabs.

J10 – Morondava / Antsirabe.

Madagascar découvertes. Hauts plateaux.

Scène de vie typique des Hauts plateaux entre Antsirabe et Fianarantsoa.

– Petit déjeuner servi à l’hôtel.

– Départ très matinal (5h30/6h). transfert à Antsirabe : 540km. La journée.

>> Morondava/Malaimbandy : 165 km.

>> Malaimbandy/Miandrivazo : 125 km.

>> Miandrivazo/Antsirabe : 250 km.

– Déjeuner libre en cours de route (pique nique ou gargote).

– Installation à l’hôtel confortable à Antsirabe.

– Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J11 – Antsirabe / Fianarantsoa (via Ambositra).

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert d’Antsirabe à Fianarantsoa via Ambositra : 240km.
  • Antsirabe / Ambositra :90km. Environ 1h30/2h.
  • Visite d’ateliers et échoppes d’artisans sculpteurs.
  • Déjeuner libre à Ambositra.
  • Transfert à Fianarantsoa : 140km. Environ 3h30/4h.
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J12 – Fianarantsoa / Manakara.

Madagascar découvertes. Train FCE.

La gare de Fenomby sur les 169km du trajet du train FCE.

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert à Manakara avec le train FCE.
  • Lever matinal car le train part à 7h du matin de la gare de Fianarantsoa.
  • 169 km, 17 gares, 65 ponts et 48 tunnels plus loin, vous arrivez à Manakara.
  • Heure d’arrivée indéterminée…! (entre 19h et 0h….)
  • Transfert, installation, dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J13 – Manakara / Mananjary.

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Transfert matinal  à Mananjary. 160km, environ 2h30/3h sans les arrêts.
  • Promenade à la journée sur le canal des Pangalanes.
  • Déjeuner pique nique compris dans la prestation.
  • Installation à l’hôtel :
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 NB : J13 – Possibilité de ne pas aller à Mananjary pour la balade sur le canal des Pangalanes et de rester à Manakara avec  une balade en pirogue traditionnelle sur un bras du canal des Pangalanes avec pique nique fruits de mer sur la plage et la visite d’un village de pécheurs. la visite de plantations d’espèces végétales différentes et d’une distillerie d’huiles essentielles. Puis la visite de plantations d’espèces végétales diverses (ravintsara, girofle, ylang-ylang…) et d’une distillerie d’huiles essentielles.

Paysage à l'entrée du parc national de Ranomafana.

Paysage à l’entrée du parc national de Ranomafana.

J14 – Mananjary / Ranomafana.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel
  • Transfert  à Ranomafana.  140km de route. Environ 2h30.
  • Installation à l’hôtel.
  • Fin de matinée libre (possibilité d’utiliser les thermes de Ranomafana).
  • Déjeuner libre. (Restaurants ou gargotes).
  • Visite du Parc de Ranomafana (circuit guidé).
  • Parcours nocturne (guidé) possible dans le parc.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J15 – Ranomafana / Ambalavao (via Fianarantsoa)

  • Petit déjeuner à l’hôtel.

    Madagascar découvertes. Papier Antemoro.

    Ateliers de fabrication et séchage du papier Antemoro.

  • Transfert  à Ambalavao via Fianarantsoa. 130km. Environ 2h30/3h.
  • Installation à l’hôtel.
  • Déjeuner libre à Ambalavao. A l’hôtel, au restaurant ou dans une gargote.
  • Visite guidée de fabrique de papier Antemoro.
  • Visite guidée d’un atelier de traitement de la soie sauvage.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J16 – Ambalavao / Parc Anja / Parc de l’Andringitra.

Madagascar découvertes. Parc d'Anja.

La vallée vue des hauteurs du parc villageois d’Anja.

– Petit déjeuner servi à l’hôtel.

– Transfert  au parc villageois d’Anja. 15 km. Environ 20mn.

– Visite du parc. Environ 1h30.

– Transfert à la vallée du Tsaranoro, dans le parc de l’Andringitra.

– Environ 50 km de route goudronnée et 25 km de piste. Environ 2h à 2h30 sans les arrêts.

  • Déjeuner pique nique libre dans la vallée du Tsaranoro.
  • Installation à l’hôtel.
  • Petite randonnée  dans l’après midi (Forêt sacrée ou villages de la vallée).
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

J17 – Parc de l’Andringitra / Ranohira.

Madagascar découvertes. Tsaranoro et Tsara Camp.

L’impressionnant Tsaranoro vue de l’hôtel Tsara Camp.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert du parc de l’Andringitra à Ranohira via Ihosy.
  • >> 25 km de piste (transfert en camion 4×4). environ 1h.
  • >> 250 km de bonne route goudronnée. Environ 4h30 sans les arrêts.
  • Déjeuner libre. Pique nique ou gargote à Ihosy.
  • Arrivée dans l’après midi à Ranohira.
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

J18 – Ranohira.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Visite à pied du parc national de l’Isalo.
  • Déjeuner libre. Pique nique, restaurant ou gargote.
  • Retour à l’hôtel après le circuit.
  • Coucher de soleil à la « Fenêtre de l’Isalo »
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Madagascar découvertes. Isalo.

Le parc national de l’Isalo.

J19 – Ranohira / Saint Augustin.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert  à Saint Augustin via Ilakaka et l’arboretum d’Antsokay.
  • 280 km composés de 220 km de bonne route goudronnée et de 25 km de piste roulante.
  • Environ 5h de route sans les arrêts.
  •  >> Ilakaka/Arboretum d’Antsokay : 200 km. Environ 3h30.
  • >> Arboretum d’Antsokay / Saint-Augustin : 25km de piste. Environ 1h.
  • Visite possible en cours de route :
  • >> Mine d’extraction de saphir à Ilakaka.  Environ 1h de visite.
  • >> Arrêt à l’arboretum d’Antsokay. Environ 1h.
  • Déjeuner libre au restaurant de l’arboretum avant la visite.
  • Le restaurant offre la possibilité d’une petite piscine à ses clients.. !
  • Il reste 25 km de piste pour arriver à Saint Augustin. Environ 1h sans les arrêts.
  • Installation à l’hôtel de brousse à Saint Augustin.
  • Dîner fruits de mer au restaurant de l’hôtel.

 

J20 –  Saint Augustin / Tuléar.

Madagascar découvertes. Chez Espérance.

Les bungalows de l’hôtel « Au Paradis d’Espérance » à Saint Augustin.

– Petit déjeuner servi à l’hôtel.

– Journée libre de découverte de Saint Augustin.

Les possibilités :

>> Balade en pirogue à la piscine naturelle. Baignade à l’arrivée (masque et tuba).

>> Découverte de la mangrove en pirogue.

>> Balade sur la crête en direction du village de Sarodrano avec possibilité de se faire récupérer par la voiture sur la piste à l’embranchement de Sarodrano. Panorama superbe. !

– Déjeuner libre. Pique nique ou restaurant à St Augustin ou à Sarodrano.

  • Transfert en minibus à Tuléar. 25 km de piste et 15 km de goudron. Environ 1h30.
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner au restaurant de l’hôtel.

 

 

J21– Tuléar/Tana.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.

    Madagascar découvertes. Langoustes chez un pécheur Vezo.

    Repas « langoustes » chez un pécheur Vezo.

  • Matinée libre : Visite de Tuléar : marché (vivant et coloré), marché aux coquillages … etc…
  • Transfert à l’aéroport de Tuléar en minibus en fin de matinée. Le vol dure 1h10.
  • Déjeuner libre à Tuléar ou à Tana suivant l’horaire du vol.
  • Transfert à l’hôtel à Tana : hôtel près de l’aéroport.
  • Activités et/ou visites à Tuléar ou à Tana suivant l’horaire du vol.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J22 –  Tana / Diego-Suarez.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert en voiture à l’aéroport d’Ivato/Tana.
  • Vol pour Diego-Suarez. Le vol dure 1h20.
  • Déjeuner   à Tana ou  à Diego-Suarez suivant l’horaire du vol.
  • Transfert en 4×4 de l’aéroport à Diego-Suarez et installation à l’hôtel.
  • Activités et/ou visites en fonction de l’horaire du vol.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

 

J23 – Diego-Suarez / Montagne d’Ambre / Diego-Suarez.

Madagascar découvertes. Baie de Diego Suarez.

La très belle baie de Diego-Suarez.

– Petit déjeuner servi à l’hôtel.

– Départ très matinal en 4×4 pour le parc de la Montagne d’Ambre.

  >> 35 km de route a parcourir en 40mn environ.

– Visite de Joffreville en passant à l’aller ou au retour.

  >> Le Parc National de la Montagne d’Ambre est un « foyer d’endémisme » tant au niveau de sa faune que de sa flore. Ce massif volcanique est le poumon vert de toute la région nord de Madagascar, grâce à sa pluviométrie importante.

  • Après la visite, transfert à Diego-Suarez et retour à l’hôtel.
  • Déjeuner  pique nique libre.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J24 – Diego-Suarez / Ramena (Mer d’Emeraude)

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert en 4×4 au petit village de pêcheurs de Ramena.

    Madagascar découvertes. Mer d'Emeraude.

    La mer d’Emeraude derrière la baie de Diego Suarez.

  • >> 30mn environ pour parcourir les 20 km.
  • Embarquement à Ramena sur une grande pirogue à voile motorisée.
  • Pêche au filet du repas de midi en cours de route. Si vous vous êtes munis de masque, tuba et palmes, vous pouvez aider les piroguiers à capturer les poissons que vous mangerez à midi. Peut être aussi des langoustes.. !!
  • Déjeuner prévu sur une plage de sable blanc, préparé par vos piroguiers et leurs femmes qui peuvent également vous dispenser des massages relaxants.
  • Retour à Ramena dans l’après midi.
  • Installation à l’hôtel à Ramena.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

 

J25 – Ramena / Parc de l’Ankarana.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Départ matinal afin de pouvoir profiter des visites en cours de route.
  • Visites prévues :
  • >>  Les « Tsingy rouges ». 55 km de route en 4×4 jusqu’à Sadjoavato puis 18 km en 4×4 de piste de sable rouge poussiéreuse et cahoteuse pour y arriver. Environ 2h de temps. Une randonnée d’environ 30mn à 60mn sur place, à votre convenance pour faire de superbes clichés.
  • >>  Le lac Antanavo, ou « Lac Sacré ». Encore une bonne heure pour refaire la piste avant de retrouver le goudron à Sadjoavato pour 25 km  (environ 30mn) pour arriver à Anivorano ou se trouve le lac sacré.
  • Déjeuner libre. Gargote ou pique nique.
  • Une trentaine de km de bonne route en 4×4 pour arriver au petit hameau de Mahamasina ou se situe l’hôtel près de l’entrée Est du parc de l’Ankarana.
  • Installation à l’hôtel.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel.

 

Madagascar découvertes. Tsingy Rouges.

Le début de la belle piste pour rejoindre les Tsingy Rouges.

 

J26 – Parc de l’Ankarana / Ankify.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Visite du parc de l’Ankarana.
  • Lever matinal (A négocier la veille avec le guide) afin de profiter d’une visite intéressante dans le parc de l’Ankarana.
  • Déjeuner pique nique libre à prévoir.
  • Transfert à Ankify en 4×4 vers 13h
  • >> Environ 140km de bonne route. Environ 2h30/3h… voir 3h30.
  • Installation à l’hôtel, dîner et nuitée à l’hôtel.

 

J27 –  Ankify / Ambanja / Ankify.

  • Petit déjeuner à l’hôtel.
  • Visite de la cascade des Bons Pères et le village d’Ambobaka.

    Madagascar découvertes. Cabosses de cacaotiers.

    Cabosses sur les cacaotiers vers Ambanja.

  • >> Balade guidée, en partie en vtt autour du village de Sambirano dans les majestueuses et renommées plantations de cacao ainsi que dans les rizières irriguées. Sambirano jouit de la réputation de maîtriser la médecine traditionnelle. Vous aurez le plaisir de parcourir les dédales du jardin des plantes médicinales en compagnie d’un des guérisseurs. Puis une balade en pirogue sera l’occasion de vous mettre en appétit. Le déjeuner pique nique compris vous sera pris aux abords de la cascade des bons pères. S’en suivra une baignade dans les vasques et sous la cascade… Retour à l’hôtel à Ankify en fin d’après-midi.
  • Dîner et nuitée à l’hôtel à Ankify.

 

 

J28 –  Ankify / Nosy Be

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Transfert matinal (7h/7h30) en vedette rapide à Hell-Ville, la capitale de Nosy Be.
  • Traversée : environ 45mn. Très agréable le matin avant que la mer ne se forme.
  • Transfert en voiture du port de Hell Ville à Ambatoloaka et installation à l’hôtel.
  • Transfert en voiture au village d’Ambatozavavy, point de départ de la visite de la réserve de Lokobe. La suite se fait en pirogue en 35 à 40 minutes jusqu’au village de la Réserve de Lokobe puis à pied.. La visite consiste en un tour à pied d’environ 2h30/3h.
  • Déjeuner pique nique compris dans la réserve  compris dans la prestation.
  • Retour à l’hôtel.
  • Dîner libre.

 

Caméléon à la réserve de Lokobe.

Caméléon à la réserve de Lokobe.

J29 –  Nosy Be.

  • Petit déjeuner servi à l’hôtel.
  • Départ vers 7h/8h en vedette rapide pour l’île de Nosy Komba. Visite de l’île et des artisans présents. Puis transfert à l’île de Nosy Tanikely, réserve marine de toute beauté accessible à tous avec un simple tuba et un masque.
  • Déjeuner fruits de mer sur la plage prévu dans la prestation.
  • Retour à Ambatoloaka en milieu d’après midi.
  • Dîner libre.
  • Nuitée à l’hôtel.

 

Madagascar découvertes. Nosy Komba.

Les nappes brodées, une spécialité de Nosy Komba.

 

J30 – Nosy Be / La Réunion / Paris

  • Petit déjeuner à l’hôtel
  • Transfert en minibus à l’aéroport de Fascene /Nosy Be.
  • Déjeuner libre de type « casse croute » à manger en attendant le décollage.
  • Décollage pour St Denis de la Réunion vers 13h20.
  • Fin des prestations.
  • Arrivée à l’aéroport Roland Garros à St Denis de la Réunion vers 16h00.
  • Changement d’avion.
  • Départ de l’aéroport Roland Garros à St Denis de la Réunion vers 21h00.

 

J31 – Paris CDG.

  • Arrivée à Paris CDG vers 05h30.

 

 **********************

N.B. : Comme tous mes circuits, celui-ci peut être modifié par des extensions possibles à partir de Manakara (remontée du canal des Pangalanes en 4 jours et retour à Tana par le parc Andasibe), extensions également à partir d’Antsirabe avec des randonnées de plusieurs jours dans le pays Zafimaniry, extensions également à partir de Saint Augustin sur Anakao et Andramandéo, extensions à partir de Diego Suarez sur la aie du Courier ou Cap d’Ambre…  …par exemple… etc.

 

Me contacter pour ce circuit « Madagascar du Nord au Sud : Cliquez ICI.

 

Tarif de ce circuit :  « Grand tour de Madagascar»

En 30 jours 

* Le tarif des circuits est fonction de la date du séjour, du nombre de pax, du véhicule sélectonné et du standing des hôtels et restaurants choisis. C’est la raison pour laquelle, je vous invite à me consulter afin que je puisse vous remettre un tarif le plus précis possible en fonction de tous ces paramètres.

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Combiné Zafimaniry Betsiléo Tanala

Treks Exceptionnels

Combiné Zafimaniry Betsiléo Tanala

 

Trek de 19 jours dans des secteurs isolés et vierges de visiteurs

Les Zafimaniry

Les Zafimaniry sont un peuple de Madagascar occupant la partie sud des terres

Zafimaniry Betsiléo Tanala.

Enfants Zafimaniry.

centrales de l’île. Certains les considèrent comme un sous-groupe des Betsileos, mais eux-mêmes ne se disent « ni Betsileo ni Tanala ».

Ils se sont établis au XVIIIe siècle dans les montagnes boisées et reculées au sud-est du pays pour fuir la déforestation du pays et 25 000 Zafimaniry vivent aujourd’hui dans une centaine de villages et hameaux dispersés. « Le savoir-faire du travail du bois des Zafimaniry » a été proclamé en 2003 par l’UNESCO puis inscrit en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

 

Les Betsiléos

Betsileo ou « betsilao » est la dénomination générique des populations occupant la partie sud des terres centrales de Madagascar.

Le territoire traditionnel betsileo s’étendait depuis la rivière Mania au nord jusqu’au pied du Massif d’Andringitra au sud. Vers l’ouest, celui-ci est limité par la chaîne du Bongolava et vers l’est par la forêt orientale occupée par les Tanala.

Le nom de « Betsilao » (ou « Betsileo ») signifie littéralement « les nombreux invincibles ».

 

Les Tanala

Zafimaniry Betsiléo Tanala.

Jeune femme Tanala avec son enfant.

Les Tanala  « Ceux de la forêt » sont un peuple forestier du sud-est de Madagascar. Certains Tanala ne firent jamais allégeance au Royaume de Madagascar.

Les Tanala occupent une portion de terre sur les falaises de l’Est des Hautes Terres, la partie montagneuse des forêts tropicales, autour de Ranomafana.

*

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