Première partie : La ville
Histoire
Antananarivo ou « La cité des mille guerriers ».
La ville de Tananarive tire son nom du fait qu’en 1610, lorsque le roi Andrianjaka chasse les tribus Vazimba de la colline Analamanga, il y installe 1000 hommes armés afin de protéger le site et d’y construire son palais à l’emplacement de l’actuel palais de la reine. Ce palais est resté un lieu sacré consacré à la royauté Merina jusqu’à le dernière reine, Ranavalona III.
Situation.
Tananarive est située sur ce qu’on appelle communément « Les Hauts Plateaux » de Madagascar. La capitale est constituée de petits villages aux maisons de pisé qui occupent ses collines sacrées.Le grand Tananarive se compose de 18 collines à une altitude comprise entre 1200 et 1500m. Autant dire qu’en période d’hiver austral, les soirées sont particulièrement fraîches, et bon nombre de tananariviens allument un feu de cheminée à le tombée de la nuit.Tananarive se divise en deux parties très distinctes : la « Ville basse » qui s’étend des pavillons du marché d’Analakely jusqu’à la gare ferroviaire de Soarano, et par opposition, la « Ville haute » dont le centre peut être situé place de l’Indépendance et s’étend d’Isoraka au palais de la reine.
Les marchés de Tananarive.
Zoma
La ville d’Antananarivo, capitale de Madagascar est réputée pour ses marchés, traditionnels, artisanaux ou les machés spécifiques.
Il en existe plusieurs ayant chacun ses particularités.
Une petite parenthèse pour dire que le marché du Zoma, célèbre dans le monde entier, n’existe plus depuis les années 90, et a été remplacé, en partie, par le marché d’Analakely.
Le marché d’Analakely.
Situé en centre ville, dans la ville basse, juste en bas des grands escaliers qui montent d’un côté à Isoraka et de l’autre à Ambondrona, ce marché construit dans les années 90, est souvent appelé « Les Pavillons » à cause de la structure de base du marché dans laquelle on trouve de multiples échoppes proposant aussi bien des vêtements, que des épices, de la quincaillerie que des produits pharmaceutiques.Les abords de ce marché sont occupés par les vendeurs de primeur, de viande ou de poisson.
Le marché de la Petite Vitesse.
Il est situé près de la gare de Soarano, en direction d’Isotry, le quartier ou l’on trouve tout ce qui est quincaillerie, pièces auto d’occasion et neuve pour toutes les marques, un choix considérable d’appareils audio et vidéo, mais un quartier des plus pauvre. C’était un marché traditionnel à ciel ouvert ou l’on trouvait légumes, épices, fruits, viande, volaille, etc… Il a été remanié en 2011 et présente maintenant un aspect plus structuré, mais il a perdu en pittoresque. On y trouve égalemetn outillage, vannerie de base, marmites, etc.
Le marché d’Andravoahangy.
Ce marché très intéressant a été le terrain de prédilection des pickpockets pendant des années ce qui le discréditait aux yeux des guides touristiques. Cette époque est maintenant révolue, et le risque n’y est pas plus grand qu’ailleurs.
C’est un marché qui a une vraie âme, il faut le pénétrer pour s’en imprégner, car le premier contact est assez décevant : des tas de stands proposant des contrefaçons de grande marque vestimentaires, des volumineux tas de matelas mousse et un aspect peu engageant.
Mais, dès qu’on a passé l’entrée, on commence à découvrir l’artisanat malagasy avec la vannerie, les pierres de toute sorte, décorative ou taillées, la sculpture et la marqueterie, les célèbres nappes brodées, etc. Puis, c’est plus loin qu’on accède au marché traditionnel et populaire dans lequel on trouve les marmites en aluminium, la volaille, les multiples épices, les plantes médicinales, etc.
Le marché de la route Digue

Tissage de la soie sauvage dans la région d’Ambositra. On retrouvera les écharpes tissées dans les boutiques des marchés de la capitale.
Ce marché est assez récent. Il a été crée par les artisans qui souvent n’avaient eux même pas de place dans les autres marchés et voulaient regrouper les activités artisanales de l’Ile afin de mettre en place un pôle d’intérêt plutôt destiné aux touristes.Il se situe idéalement entre le quartier des 67ha et l’aéroport, ce qui permet aux guides accompagnateurs d’y déposer pour quelques instants leurs clients touristes pendant leur transfert à Ivato, l’aéroport de Tananarive.C’est relativement agréable de pouvoir flâner ainsi de boutique en boutique en toute sécurité et de trouver presque obligatoirement son « petit cadeau à ramener »… à condition toutefois de bien vérifier les produits et sur
Deuxième partie : Curiosités.
j aime madagascar